La directrice et présidente du comité organisateur du concours Miss Mauritius, Primerose Obeegadoo, est accusée d’avoir imposé des travaux contraignants à un couple. Selon Camben Pawaray, 36 ans, il aurait assuré, pendant quatre ans, la surveillance d’un bungalow, appartenant à la famille Obeegadoo et situé à Riambel, sans être rémunéré. Il était convenu qu’il occupe, en contrepartie, une dépendance. Il affirme que Primerose Obeegadoo l’aurait contraint à s’acquitter d’autres tâches et qu’elle aurait aussi poussé son épouse à travailler gratuitement pour elle.
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Soutenu par l’ONG The Rising, qui parle d’exploitation et de trafic humain, l’ancien gardien a retenu les services de Me Rama Valayden et compte réclamer des dommages à son ancienne patronne. La plantation de cocotiers, la maintenance de la toiture, etc. sont autant de tâches additionnelles imposées, selon lui, par la patronne. Sans compter le fait que son épouse a également travaillé comme bonne. « On n’avait nulle part où aller. On n’avait pas le choix », allègue le gardien.
Contactée pour obtenir sa version des faits, Primerose Obeegadoo a dit tout ignorer d’un quelconque problème avec son ancien gardien. « Je ne peux rien vous dire, vu que je ne sais pas ce que contient le contrat. Je sais qu’il quitte son poste aujourd’hui, mais je dois me renseigner auprès de mon époux. »
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