Le ministre des Finances, qui participait à l’inauguration d’une nouvelle salle sportive à Beau-Bois, St-Pierre, vendredi, a, une nouvelle fois, abordé sa traversée du désert pendant toute la durée de l’affaire MedPoint. « J’avais démissionné l’année dernière pour des raisons de principe. Je suis d’avis qu’un leader doit être un exemple », a-t-il dit.
Le leader du MSM a admis que les événements entourant sa démission n’ont pas été sans conséquences. « C’est malheureux que nous ayons eu à subir tout cela pendant toute cette année. Ek bann konsekans ki nou’nn trouve », a-t-il souligné. Le Grand argentier ne s’y est pas attardé et dira ne garder « aucune amertume ». « Je n’ai aucune rancune », a-t-il poursuivi.
Pravind Jugnauth se dit conscient des attentes de la population, qui demeurent la priorité du gouvernement. « Nous sommes les serviteurs du peuple. Nous sommes là pour réaliser les promesses, mais nous ne pouvons évidemment pas les réaliser à 100 %. Si nous parvenons à concrétiser la moitié et que les gens comprennent que cela est en train de changer leur vie, ce sera déjà quelque chose de grand », a-t-il indiqué.
Même si Pravind Jugnauth ne s’est pas attardé sur la présentation du Budget, il a tout de même laissé comprendre qu’il s’agit d’un grand défi et qu’il faudra aussi prendre en compte la situation économique mondiale qu’il juge « difficile ». Interrogé à la fin de la cérémonie par les journalistes, le leader du parti soleil soutient qu’il étudie les différents dossiers économiques. « Il y a plusieurs décisions à prendre », a-t-il avancé. Le ministre des Finances a aussi refusé de donner la moindre indication concernant la date du Budget, qui avait initialement été annoncé pour le 6 juin. « Je ne veux faire aucune estimation. J’annoncerai la date au moment venu. Nous devons travailler », a-t-il dit.
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