Faits Divers

Pour avoir abusé de la fille de sa concubine : un homme de 51 ans écope de quatre ans de prison

police de Bambous L’adolescente avait porté plainte au poste de police de Bambous.

Un habitant de Bambous de 51 ans a été reconnu coupable devant la cour intermédiaire d’avoir eu des relations sexuelles avec la fille de sa concubine. Au moment des faits, en 2013, la victime était âgée de neuf ans. La la magistrate Razia Jannoo-Jaunbocus a condamné le quinquagénaire à quatre ans de prison.

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Le délit avait été commis en 2013 à Bambous où la victime et l’accusé résidaient.  À l’appel du procès, l’accusé avait plaidé non coupable. La victime avait témoigné en Cour. Elle était alors âgée de 14 ans. Elle était revenue sur l’agression. Ses premières paroles avaient été les suivantes : « Mo finn pas dan viol. »

Elle avait ajouté : « Le jour fatidique, j’étais dans mon lit avec ma petite sœur et mon frère aîné. Ma mère est venue m’embrasser avant de se rendre au travail. Quant à l’accusé, il occupait une autre chambre. Il fumait quand il m’a appelée. Je me suis rendu dans sa chambre. C’est à ce moment-là qu’il a abusé de moi. » L’adolescente avait précisé en Cour qu’elle avait si peur qu’elle n’avait pas demandé de l’aide. Après l’acte, dit-elle, elle s’était rendue aux toilettes. Elle s’était tue sur l’incident à la demande de l’accusé.

Puis un jour elle avait raconté sa mésaventure à sa cousine. Celle-ci lui avait conseillé de tout révéler à sa mère. L’adolescente avait soutenu qu’elle ne se rappelait pas si elle en avait parlé à sa cousine le jour même de l’incident. La cousine avait témoigné en Cour, confirmant la version de l’adolescente.

De son côté, l’accusé avait réfuté les dires de la victime. Pour lui, celle-ci avait fait de fausses allégations contre lui. Il avait avancé avoir demandé à la victime d’arrêter de manger vu qu’elle était obèse. Mais celle-ci n’aurait pas apprécié sa remarque. Il avait ajouté que la victime et lui partageaient différentes chambres.

«Alibi mis en cause»

Il avait soutenu que s’il l’avait appelée, les autres occupants de la maison l’auraient entendu. Il avait ajouté que sa concubine emmenait les enfants avec elle dans un van quand elle allait travailler. Les enfants allaient chez leur grand-mère. Et que le jour de l’incident allégué, il était parti travailler.

Concernant l’alibi de l’accusé, la Cour note que l’incident s’était produit avant son départ pour le travail. Tenant compte de la version de la victime, elle estime que celle-ci a été convaincante.

 

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