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Plans de remboursement SCBG et BAM Ltd : des avocats français «disposés à défendre» les ex-souscripteurs

Les ex-souscripteurs des plans Super Cash Back Gold (SCBG) et de la Bramer Assets Management Ltd (BAM) pourraient recevoir l’assistance d’avocats français s’ils décidaient de poursuites légales pour obtenir un remboursement total de leurs investissements. C’est ce qu’a avancé Salim Muthy, au Centre Marie Reine de la Paix.

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« Aucun avocat mauricien ne peut donner la garantie que les ex-souscripteurs du SCBG et BAM Ltd obtiendront gain de cause. Par contre, je reste convaincu que des avocats français sont disposés à prendre l’affaire en main. Les discussions sont au stade embryonnaire. Nous leur avons transmis les documents y relatifs pour qu’ils les étudient», a déclaré Salim Muthy.

Qu’en pensent les ex-souscripteurs ? « Le sujet n’a pas encore été évoqué. Une ouverture a permis de contacter ces avocats français qui ont fait leurs preuves sur le continent africain. Les montants réclamés étaient faramineux », ajoute le porte-parole.

Quid du remboursement des ex-souscripteurs des plans SCBG et BAM Ltd ? Salim Muthy réclame la « réouverture des négociations ». « Le gouvernement doit trouver une formule permettant de rembourser les investissements. L’État s’était engagé à injecter Rs 9 milliards. Comment se fait-il que l’Etat dise qu’il y a seulement Rs 6,5 milliards ? Si Roshi Bhadain a pu rembourser Rs 10 milliards quand il était ministre, Pravind Jugnauth ne peut-il rembourser les Rs 9 milliards ? »

Bhadain présent à la réunion

L’ex-député et ministre de la Bonne gouvernance, Roshi Bhadain, était présent à la réunion des ex-souscripteurs SCBG et BAM. Selon Salim Muthy, il a été « approché » pour leur prodiguer des conseils. Roshi Bhadain les a exhortés à signer le settlement Agreement de la National Property Fund Ltd (NPFL), à prendre la somme restante et à former des associations pour engager des poursuites.

« Il n’y pas d’autres issues. Vous devez prendre votre argent et engager des poursuites pour obtenir les 30 % ou 50 % déduits de vos investissements. Le délai pour entamer des poursuites est de deux ans », souligne Roshi Bhadain.

Hué par un ex-souscripteur

Lors de la réunion, un ex-souscripteur l’a conspué  : « Abe ou mem kinn kraz BAI-la… »

L’ex-député de répliquer : « Si l’Insurance Amendment Act n’avait pas été votée à l’Assemblée, les policy holders n’auraient pas été remboursés ».

À ce jour, nul n’a pu expliquer comment la BAI a été éclaboussée. « Le démantèlement du conglomérat a été décidé par le gouverneur de la Banque centrale et Vishnu Luchmeenarraidoo. En tant que ministre, comme pour tous les 24 autres ministres, c’était une décision collective. »

 

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