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Partenariat : Pravind Jugnauth sollicite le secteur privé pour des projets publics

« Le secteur privé doit jouer un rôle plus actif dans des projets tels que le Métro Express sous le régime du Build Operate Transfer (BOT) ».

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C’est l’appel lancé par Pravind Jugnauth à l’ouverture d’un atelier de travail sur le lancement d’un guide utilisateur sur les projets BOT, le mercredi 28 septembre à l’hôtel Hennessy Park, ébène.

«Le gouvernement estime que le secteur privé peut et doit jouer un rôle plus important dans les investissements dans le cadre juridique du BOT. Il ouvre la voie à de plus grandes possibilités d’investissement au secteur privé qui ne doit pas rater le coche », a-t-il déclaré.

Des investissements de Rs 153 milliards sont prévus pour les cinq prochaines années. L’État ne peut se permettre pour l’immédiat de financer, construire et entretenir chaque projet d’infrastructure. C’est pourquoi la BOT Act a été adoptée en avril 2016 pour permettre au secteur privé de financer, concevoir et construire des infrastructures publiques et de les opérer selon des normes acceptables.

« Cette approche permettra de moderniser nos infrastructures plus rapidement avec moins de risques et de coûts. Sous le Private Finance Initiative in Public Private Partnerships (PPP) incluant les initiatives BOT, plusieurs projets ont été réalisés avec succès au Canada, au Royaume-Uni, en Inde et en Australie. Le secteur public peut tirer parti des connaissances, de l’expérience, des compétences dans la gestion des projets et des capacités de structurer les financements du privé selon les dispositions du PPP/BOT pour construire écoles, hôpitaux, prisons, tribunaux, postes de police, casernes de pompiers, transport public et systèmes de gestion de déchets », a souligné le Grand argentier. 

Le gouvernement a crû ses dépenses en capital à Rs 19 milliards, avec des investissements publics de Rs 34,5 milliards budgétés cette année et de Rs 97,9 milliards sur les trois prochaines années. L’un des soucis est que les projets sont traditionnellement reportés et souvent d’importants dépassements de coûts sont enregistrés, alors que d’autres mesures ne sont pas exécutées.

« Pour que nos stratégies portent leurs fruits, il faut prendre des actions audacieuses et coordonnées et rompre avec d’anciennes habitudes », ajoute le ministre.

Un comité ministériel a été institué pour suivre de près la mise en œuvre rapide des mesures budgétaires. « Il existe une faiblesse dans la chaîne d’approvisionnement, souvent signalée par le directeur de l’audit, et liée à la gestion des projets et à la capacité de surveillance des contrats. »

Pour régler ce problème, le Procurement Policy Office, avec l’aide d’un consultant sud-africain et la participation des ministères et départements, développe un référentiel pour la gestion de projets et de contrats (Project and Contract Management Toolkit). « Il sera utilisé dans les mois à venir pour aider les gestionnaires de projets »,  a indiqué Pravind Jugnauth.

 

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