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Ouvriers clandestins à Maurice : le ministère du Travail pointé du doigt

Ouvriers clandestins L’un des 13 travailleurs clandestins interpellés mercredi matin.

Les officiers de la ‘Tracking Team’ du Passport and Immigration Office (PIO) ont mené une opération qui a conduit, mercredi matin, à l’arrestation de 13 ressortissants étrangers. Certains détenaient des permis de travail qui ont expiré depuis des années. À travers ces efforts conjugués, les autorités espèrent trouver une solution au problème.

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Le ministère du Travail est invité à collaborer « davantage » avec les officiers de l’immigration pour la traque des ouvriers clandestins, majoritairement des Bangladais et des Indiens.  Ils sont quelques 200 travailleurs qui arrivent à échapper à tout contrôle au moyen de savants stratagèmes.

Se confiant au Défi Quotidien, des passport officers,  expriment l’opinion que la Tracking Team ne pourra pas mener seule ce genre d’opérations. Il faudrait que le ministère du Travail apporte son concours en effectuant lui aussi des raids visant à retracer et arrêter les ressortissants étrangers qui résident illégalement au pays et qui travaillent au noir.

« Ces opérations, poursuivent-ils, peuvent être effectuées à partir des données à la disposition du ministère du Travail. Celles-ci sont recueillies au moment où sont remplis les formulaires pour l’octroi des ‘work permits’. Ces permis de travail sont d’une durée d’un an à 5 ans.»

L’inspecteur Pramanand Tanakoor, Chief Clerk au Passport and Immigration Office et responsable de l’opération ayant conduit à l’arrestation de 13 clandestins mercredi, dit souhaiter ’un coup de main‘ du ministère du Travail dans la traque des ouvriers clandestins.

« Quand un permis expire, il est du devoir du PIO de retracer les clandestis. Cependant, le ministère du Travail n’est peut-être pas au courant de leur lieu de résidence. Ces étrangers bougent sans cesse. Dans certains cas, leurs dortoirs n’ont pas de statut officiel », a-t-il déclaré au Défi Quotidien peu après l’opération de mercredi.

Sollicitée pour un commentaire, la cellule de presse du ministère renvoie la balle au Passport and Immigration Office. « Il n’est pas de la responsabilité du ministère de traquer les clandestins. À l’expiration de leurs contrats, les employeurs doivent rapatrier les ouvriers. Pendant ce temps, beaucoup de ces ouvriers se sauvent et deviennent ainsi des clandestins ».

 

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