Deux familles à Montagne-Blanche se regardent en chiens de faïence. L’objet du litige porte sur l’utilisation d’un mur mitoyen construit en 2003. La voisine qui se sent lésée attend toujours un dénouement à cette dispute qui empoisonne son existence.
Cette veuve attend depuis huit ans la réparation du préjudice qu’elle dit subir. A. Runnoo désespère de voir une solution venir. Elle avait dénoncé son voisin pour n’avoir pas respecté la distance minimale de construction entre deux habitations. La protestataire relate que son voisin a utilisé le mur qu’elle a fait construire, sans avoir sollicité son autorisation, pour fixer des structures métalliques et des feuilles de tôle pour aménager un garage.
[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"4833","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-7788","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"225","alt":"Mur mitoyen"}}]]« Il ne m’a pas demandé la permission d’utiliser mon mur d’enceinte pour aménager son garage», fulmine-t-elle. Conséquences : « Outre le ruissellement des eaux de pluie dans ma cour, je dois aussi supporter l’odeur nauséabonde des eaux usées évacuées par le voisin », indique A. Runnoo. La plaignante dit avoir consigné une plainte en bonne et due forme en 2007 auprès du conseil de district de Moka. Toutefois, l’habitante de Montagne-Blanche affirme demeurer dans le flou. « Les procédures traînent. Le voisin a d’ailleurs eu le temps d’achever sa construction. J’ai travaillé comme une forcenée pour bâtir ce mur et c’est le voisin qui en profite éhontément », ajoute-t-elle.
Le président du conseil de district de Moka, Renganaden Sooben, affirme, quant à lui, que la plainte de Mme Runnoo date de 2013. Il assure qu’il enquêtera auprès de son administration pour savoir où en est le dossier et trouver des solutions qui s’imposent.
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !