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Militant de la première heure : Regis Grivon s’en est allé sur la pointe des pieds

Regis Grivon est décrit comme une personne simple et très active sur le plan syndical.

Regis Grivon, ancien syndicaliste très actif au sein de la Port-Louis Harbour Dock Workers Union, est décédé, samedi aux petites heures à l’âge de 89 ans, des suites d’une longue maladie. Ce militant de la première heure a œuvré en faveur de l’amélioration des conditions des dockers et a également représenté l’arrondissement no 5 au conseil municipal de Port-Louis dans les années 70/80, notamment lors de la prise de l’administration de la mairie par le MMM. En 1977, il a été adjoint au lord-maire aux côtés de Kader Bhayat, qui occupait alors la fonction de lord-maire de Port-Louis.

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Alain Laridon, ancien syndicaliste et observateur politique, le décrit comme « une personne très simple et très active sur le plan syndical ». « J’ai eu l’occasion de côtoyer Regis Grivon à travers nos actions syndicales. J’ai eu la chance de connaître l’homme. Regis Grivon était un homme très simple et très dévoué sur le plan syndical. Il a énormément contribué durant les années de braise du MMM. Sa disparition est synonyme d’une grande perte », déclare Alain Laridon.

Gerard Grivon, son fils, s’est également confié à Le Dimanche/L’hebdo : « Nous perdons un véritable livre d’Histoire. Mon père est mort pauvre et pas riche ! » Selon lui, Regis Grivon a toujours souhaité mourir ainsi. « Il a toujours voulu mourir pauvre. Il avait un principe. Nous mangeons ce que nous avons. Quand nous n’avons rien, nous nous contentons de notre force. Mon père est décédé en préservant le respect de son combat. Il a été un véritable combattant », poursuit Gerard Grivon.

Robert Hungley, ancien candidat du MMM dans la circonscription n°4 aux élections de 2019, a également côtoyé Regis Grivon. « C’était un homme de convictions », souligne-t-il. Regis Grivon, précise Robert Hungley, était présent sur le terrain lors de la campagne électorale de 2019. « J’ai eu la chance d’être à ses côtés. Et croyez-moi, c’était une fierté. Regis Grivon, un grand ami de feu Michel Gerard Nina, également connu sous le sobriquet de ‘ti-moinac’ (NdlR : un autre militant de la première heure décédé en janvier 2021), était un homme qui aimait son quartier. Il a toujours lutté pour sa ville et sa région », conclut-il.

 

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