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Meurtre à Telfair, Moka : aucun document n’a été retrouvé dans la main de Kaya Kistnen

Le mystère reste entier autour de sa mort.

C’est la peau de sa paume qui s’est rétractée sous l’effet de la chaleur. Par ailleurs, des résidus dans le « body bag » ont été détruits en mai après avoir été soumis à des tests pour déceler des traces d’accélérant qui aurait pu être utilisé pour brûler son corps. 

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Aucun résidu de papier ou un quelconque document n’a été retrouvé dans l’une des mains de Soopramanien Kistnen le dimanche 18 octobre 2020 dans le champ de canne à sucre à Telfair, Moka. Le cadavre carbonisé de cet agent du Mouvement socialiste militant (MSM) avait été découvert sur place deux jours après qu’il fut porté disparu après s’être rendu dans la région de Rose-Hill et de La Louise, Quatre-Bornes. 

Tout ce que les experts du Forensic Science Laboratory (FSL) ont découvert se résume à la peau de sa paume qui s’est rétractée sous l’effet de la chaleur. Ce décollement cutané est un phénomène naturel qui intervient lors d’un incendie et est connu comme un « degloving » dans le jargon médico-légal. Kaya Kistnen était encore en vie lorsqu’il a été brûlé, la cause de sa mort a été attribuée à un œdème pulmonaire. 

Par ailleurs, l’ensemble des débris dans le « body bag » dans lequel la dépouille de Kaya Kistnen a été placée pour être transportée à la morgue du Princess Margaret Orthopaedic Centre (PMOC), à Candos, ont été détruits en mai dernier. Ils avaient, au préalable, été soumis à des tests à des températures s’élevant jusqu’à 180°C afin de déterminer - à la demande du médecin légiste de la police Ananda Sunnassee - si un accélérant a été utilisé pour brûler le corps de la victime.

Ce test s’étant révélé négatif, ces débris ont été détruits comme le veut la procédure établie. Aux yeux de la Major Crime Investigation Team (MCIT), c’est de la paille de canne qui a été utilisée pour brûler Kaya Kistnen. Durant la semaine écoulée, l’équipe de l’assistant surintendant de police (ASP) Vikash Seebaruth a interrogé le maçon Jean-Noël Heroseau, qui a travaillé dans le temps avec Koomadha Sawmynaden, sur son emploi du temps le vendredi 16 octobre 2020. 

Assisté de l’avocate Lovena Sowkhee, l’habitant de Petite-Rivière a indiqué avoir accompagné une proche à l’hôpital Victoria, à Candos, aux côtés d’une seconde femme. Si la MCIT s’intéresse à lui, c’est parce que Kaya Kistnen se trouvait dans cette même région entre 13 heures et 17h50 ce jour-là. Jean-Noël Heroseau s’y trouvait aussi entre 14h30 et 15 heures. Leurs téléphones étaient d’ailleurs connectés au même relais de transmission une demi-heure durant.

L’habitant de Petite-Rivière a toutefois expliqué qu’il n’a pas été dans la région de Moka plus tard dans l’après-midi.

 

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