Meurtre à Sainte-Croix : Stéphanie Ménès avait dénoncé son mari quatre jours avant sa mort

Elle ne supportait plus d’être frappée par son mari. Stéphanie Ménès avait fait une déposition, quatre jours avant sa mort, pour dénoncer les violences conjugales dont elle était victime au sein de son couple.

Elle s’était rendue au poste de police d’Abercrombie pour cela. La Police Family Protection Unit (FPU) était aussi au courant de ce cas de violences conjugales, selon des informations obtenues auprès du ministère de l'Egalité du genre, du Développement de l'Enfant et du Bien-être de la famille.

Pour rappel, l’autopsie pratiquée, ce jeudi matin 5 septembre, par le Dr Maxwell Monvoisin, a conclu que la trentenaire a été étranglée. Stéphanie Ménès laisse derrière elle deux adolescentes, âgées de 15 et 17 ans. Son corps sans vie avait été retrouvé dans la maison du couple à Résidence Briqueterie, Sainte-Croix. Elle avait les mains et les pieds ligotés. De son côté, Steeve Ménès s’est pendu à Grand-Gaube, ce jeudi matin.