La Mauritius Society Renewal a choisi de passer au crible la Constitution de Maurice avec, pour objectif, de vérifier sa pertinence dans une République de Maurice traversée par de profondes mutations. Le samedi 2 septembre, trois conférenciers ont été invités à s’exprimer sur le thème The Need for Constitutional Rethink.
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Après le Muvman Premye Me, qui avait produit un document plutôt complet et des propositions sur la Constitution de Maurice, c’est au tour de la Mauritius Society Renewal (MSR) de s’emparer du texte fondateur de la souveraineté de Maurice, afin d’identifier ses lacunes. C’est dire l’importance que revêtirait ce document aux yeux de ceux et celles et ceux qui estiment qu’il serait la source d’un certain nombre de perversions de la société mauricienne.
Pas si vite, semble dire Milan Meetarbhan, l’un des trois panélistes invités au Réduit samedi, les deux autres étant Sada Reddi, historien, et Amar Mahadew, Senior Lecturer à la faculté de Law and Management de l’université de Maurice. Milan Metarbhan, spécialiste en droit constitutionnel, a donné un exemple de la manière dont le Parlement a contourné la Cour suprême, une instance au-dessus du pouvoir législatif, en amendant la Constitution, afin de voter la destitution de la présidente du défunt Crime Economic Office.
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