Marché du ciment : le décollage des projets d’envergure booste les ventes 

Lafarge (Maurice) et Kolos Cement Ltd ont révolutionné le marché du ciment en introduisant de nouveaux produits récemment. Que sont-ils ? Comment évoluent les prix et les ventes sur le marché ?

Après plusieurs années de stagnation, le marché du ciment est à nouveau en expansion en grande partie grâce aux différents gros projets d’infrastructures publiques en cours. C’est ce qu’indique Dominique Billon, le directeur général de Kolos Cement Ltd. « En 2018, le marché a connu une hausse de 10% à Maurice grâce aux différents projets d’envergure tels que le complexe multisport à Côte-d’Or ou encore le ‘Métro Express’ ». Parmi les nouveaux produits de Kolos Cement Ltd, on retrouve Kolos Eco Plus (ciment écologique conçu pour tous les travaux structurels) et Kolos Finish (ciment spécialement conçu pour tous types de crépissage et la pose de blocs).

Ruvani Ramassawmy, Sales Manager chez Lafarge (Maurice), abonde dans le même sens. «Effectivement, nous avons constaté une hausse dans la demande tant au niveau du privé que du gouvernement, indique-t-il. Cette augmentation est expliquée par la concrétisation des projets d’envergure dont les Smart Cities, la construction de nouveaux bâtiments à Ébène, etc. » Le dernier produit de Lafarge (Maurice) est le Baobab Lakaz mazik, un sac de ciment qui se dissout complètement dans la bétonnière.

Vente en hausse, prix stables...

50%. C’est la hausse dans la vente constatée par Hemraj Ramphul, le directeur de la quincaillerie H. Ramphul, depuis le début de l’année. « Actuellement, il y a plusieurs projets de construction en cours, précise-t-il. La demande pour le ciment, qui est le matériel de construction de base, a quasiment doublé et les clients sont majoritairement des contracteurs. » Un autre gérant d’une quincaillerie sise dans la capitale, est du même avis. « La vente du ciment a augmenté d’environ 40% suite à la concrétisation de divers projets de construction. » Quant aux prix, nos intervenants soutiennent qu’ils n’ont pas changé.

Les prix pratiqués sur le marché (dépendant des revendeurs)