L’insécurité dans la région inquiète le ministre des Affaires étrangères, Vishnu Lutchmeenaraidoo.
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Lors d’un atelier de travail à Ébène, mardi, sur la paix et la sécurité au sein de l’indianocéanie, il a abordé la question et mis en exergue l’urgence de l’aide internationale pour assainir l’environnement. Cet événement est une initiative de la Commission de l’océan Indien (CoI) et de l’Organisation des Nations unies.
Intervenant en tant que président du conseil de la Commission, Vishnu Lutchmeenaraidoo a expliqué la dimension des problématiques de sécurité. Il a invité la communauté internationale à soutenir les efforts entrepris dans ce domaine par des pays et des organisations de la région.
« La région est vulnérable : il y a le trafic de drogue, la pêche illégale et le pillage des ressources marines, la piraterie, le trafic humain, la contrebande et le terrorisme, entre autres », a-t-il souligné.
Bien qu’il se réjouisse de l’intérêt que porte l’Onu à la région, Vishnu Lutmeenaraidoo a expliqué que les ressources onusiennes et autres devront être déployées dans les plus brefs délais vu l’urgence de la situation. « Les pays membres de la CoI possèdent 4 M de kilomètres carrés d’océan.
Nous n’avons pas les moyens de tout contrôler. Il nous faut le soutien de l’Onu et d’autres institutions pour pouvoir assurer la sécurité de la région », dit le ministre.
Il a exprimé son inquiétude face à l’ampleur du commerce illicite des stupéfiants par voie maritime dans la zone. « La région est devenue une plaque tournante dans le circuit international de la drogue », a-t-il expliqué. Le ministre a préconisé le recours à l’aide de la United Nations Office on Drugs and Crime, un organisme onusien spécialisé dans le combat contre le crime organisé à l’échelle internationale.
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