La secrétaire d’État adjointe américaine au bureau des Affaires africaines était en visite, la semaine dernière. Elle a rencontré les hauts dirigeants du pays et des entrepreneurs. Elle estime que ces derniers doivent étendre la gamme de leurs produits pour exploiter davantage l’African Growth and Opportunity Act (AGOA).
Vous êtes arrivée à terme d’une mission, après deux autres visites dans les pays de la région, les Comores et Madagascar. Pourquoi ce séjour à Maurice ?
Pour commencer, je pourrai dire pourquoi pas Maurice ? Le pays est l’exemple type de progrès significatif au niveau économique. Maurice bénéficie beaucoup de notre initiative de l’African Growth and Opportunity Act (AGOA) et je voulais m’entretenir avec les autorités des fruits apportés par cette ouverture sur le marché américain. J’ai aussi saisi l’occasion de rencontrer les participants mauriciens aux divers programmes de soutien, de formation et d’apprentissage offerts par les États-Unis.
Quel retour d’informations avez-vous justement recueilli auprès de ces derniers ?
Le feedback que j’ai eu était que positif. Je dois aussi souligner que lors des échanges avec ces participants, nous avons eu connaissance de leurs attentes et quels domaines méritent d’être améliorés. J’ai eu plein de nouvelles idées pour parfaire les programmes. Personnellement, je tenais à constater de visu comment les programmes que nous avons offerts ont concrètement aidé les jeunes et les femmes à développer leurs business et à s’émanciper dans la société. Je compte partager ces nombreuses expériences et projets réussis quand je rentre à Washington.
Certes, Maurice bénéficie grandement de l’AGOA, mais il reste toujours des niches de marché que certains entrepreneurs mauriciens exploitent mal. Que leur conseilleriez-vous ?
Je dois d’abord souligner que Maurice est un gros bénéficiaire de l’AGOA. De 2001 à 2014, les exportations mauriciennes vers les États-Unis ont augmenté par 420 %. C’est vrai que la majeure partie de ces exportations porte sur les produits textiles et vêtements, la bijouterie et des produits de la pêche transformés.
J’estime que les entreprises doivent être prêtes à diversifier leurs offres, afin qu’elles tirent encore plus d’avantages de l’AGOA. Nous en avons discuté lors de nos rencontres. Il est vrai qu’il y a encore tant de potentiels à travers l’AGOA pour plus d’exportations.
Prévoyez-vous des évènements ou des projets pour favoriser une meilleure utilisation de l’AGOA ?
Nous avons notre sommet annuel de l’AGOA et d’autres rencontres y relatives. Prochainement, je vais rencontrer les diplomates postés à Washington pour leur rapporter ce que j’ai vu à Maurice et dans les autres pays de la région. Nous aurons aussi l’occasion de discuter avec des représentants d’autres pays sur de nouvelles idées et projets sur l’AGOA. Ensemble, nous pourrons dégager des pistes pour accomplir un meilleur travail.
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