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Libre-échange : ouverture des négociations avec la Chine

Maurice multiplie les efforts pour conclure des accords de libre-échange avec plusieurs pays. Après l’avancement des discussions sur le sujet avec l’Inde, suivant la résolution du problème de l’accord de non double imposition, les autorités se tournent vers la Chine. Un Memorandum of Understanding sera signé par le ministre des Finances le mois prochain pour ouvrir les négociations.

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Le ministre des Finances, Pravind Jugnauth, sera en mission officielle en Chine pendant le mois d’octobre dans le cadre de la Sino-Mauritian Joint Commission, processus de consultation pour des collaborations sur plusieurs projets impliquant les deux pays. « Il est convenu que Pravind Jugnauth signe un Memorandum of Understanding (MoU) avec la Chine. Ce sera la première étape vers la signature d’un accord de libre-échange», confirme une source au ministère des Affaires étrangères.

La signature de ce protocole d’accord permettra aux deux pays de lancer une étude conjointe sur la future entente et les paramètres qui devront la régir. Une étape qui devrait prendre trois à quatre mois, selon notre source. « Une fois les paramètres connus, les négociations seront lancées », ajoute-t-elle. Ces négociations devraient tourner autour de la liste de produits qui seront inclus dans l’accord de libre-échange, exemptant ces produits de droits de douane à l’exportation.

Stade embryonnaire

Si les négociations avec la Chine en sont encore au stade embryonnaire, les choses ont bien progressé avec la Grande péninsule. Les 12 et 13 septembre, des officiels indiens seront en déplacement à Maurice dans le cadre des négociations pour le Comprehensive Economic Partnership Agreement (CEPA), l’accord de libre-échange entre l’Inde et Maurice, condamné aux oubliettes depuis 2007 à cause de l’impasse sur le Double Taxation Avoidance Agreement (DTAA).

Les sucres spéciaux, l’alcool et les vêtements sont les produits qui, entre autres, sont concernés par l’accord du côté mauricien. Toutefois, la partie mauricienne veut réviser les termes de l’accord pour en tirer un plus grand profit. La limite de 15 000 tonnes de sucres spéciaux exemptes de droits de douane, par exemple, semble aujourd’hui insuffisante aux autorités. Idem pour les 150 000 litres de rhum et trois millions de pièces de vêtements.

 

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