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Le triste Noël des enfants malades

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Dans un hôpital à l’étranger ou à Maurice, ils sont tristes de ne pas être des nôtres pour célébrer Noël. D’autres seront admis incessamment. En plus de la maladie, leurs proches doivent trouver les fonds nécessaires pour leurs soins. Et si pour ce Noël, nous faisions un don généreux à ces enfants ?

Neiji, 13 ans : « Ça va aller… »

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Il garde le sourire malgré tout.

Il y a des mots que l’on ne trouve pas pour expliquer ce que l’on ressent. C’est en ce moment le cas de la famille Tailly. En échangeant quelques mots avec la mère de famille, l’on ressent toutes ses émotions, même si elle arrive difficilement à en parler. Elle met cependant sa foi en avant pour clamer haut et fort qu’elle croit en la guérison de son fils et que la famille sera bientôt réunie. 

Assis sur son lit d’hôpital en Inde, Neiji, 13 ans, s’ennuie. Il ne peut pas quitter le lit et doit donc combler son temps comme il peut. Grâce à son téléphone portable, il arrive à se distraire et à communiquer avec ses proches. Il est souvent en conversation animée avec ses deux frères restés à Maurice. Ils jouent ensemble et se bagarrent comme à la maison. Ils rigolent, crient, se fâchent et finissent toujours par se réconcilier. 

Si durant les premiers jours, il n’y a eu que des rires, en cette période de fête, la tristesse vient jouer les trouble-fête. Tous essaient pourtant de ne pas le montrer. Ils ont besoin d’être forts pour Neiji. 

Avec ou sans cheveux, il garde le sourire, reste positif. Tels les grands footballeurs qu’il admire, il sait que le mental est important et c’est lui, de temps en temps, qui réconforte ses parents en disant : « Je ne suis pas très malade. Ça va aller. » C’est ce qui donne aussi la force à ses parents de ne pas baisser les bras. D’ailleurs, quand on est parent, on n’a pas le droit de baisser les bras. 

C’est en septembre dernier que Neiji s’est blessé en jouant au foot. Après une intervention chirurgicale à l’hôpital Victoria, Candos, les résultats tombent : il souffre d’un cancer (« Osteosarcom »). Le choc passé, les démarches sont vite entamées pour qu’il soit envoyé en Inde. 

Ses amis d’école ont aussi ressenti un grand chagrin en apprenant cette nouvelle. Ils ne comprennent pas encore tout de sa maladie mais voudraient qu’il sache qu’il n’est pas seul. Eux aussi ont décidé, à leur manière, de le soutenir en envoyant des messages de soutien mais également en demandant à leurs parents de lui venir en aide. Si les parents sont touchés par cet élan de solidarité, ils sont surtout contents pour Neiji, car cela fait toujours chaud au cœur de savoir qu’on peut compter sur les gens autour de soi. 

Il y a quelques jours, l’adolescent a entamé sa première séance de chimiothérapie. Sa mère confie que c’était un moment douloureux. « Il nous a dit qu’il a beaucoup souffert. Nous ne pouvons pas prendre sa peine mais nous prions pour lui. Il a encore quatre séances de chimio à faire. Il ne sera donc pas de retour avant 5 ou 6 mois. » 

Neiji, lui, veut aller mieux le plus vite possible, retrouver ses camarades et ses proches et sa vie d’adolescent. C’est tout ce que nous pouvons lui souhaiter pour 2023. 

Neiji, sa famille et ses petits camarades de classe comptent sur vous : 

  • Numéro de compte : - Enn revn enn sourir – 000449513920 (MCB) 
  • IBAN : MU14MCBL0944000449513920000MUR 
  • Swift code : MBCLMUMU

Offrez un cœur à Praneel 

• Sa mère : « Mon fils a perdu le sourire »

praneel
Il était autrefois un garçon très souriant.

À 13 ans, il a, lui aussi, envie de croire au Père Noël. Sauf que ce Père Noël, c’est un peu chacun de nous. Actuellement hospitalisé pour une transplantation cardiaque, Praneel compte sur nous tous.

L’adolescent souffre d’une cardiomyopathie dilatée. Son cœur ne fonctionne qu’à 25 %. Il est donc urgent d’effectuer cette transplantation. Très fatigué, il espère redevenir un adolescent comme les autres pour jouer, sortir et se retrouver avec ses amis. Mais ce n’est pas pour tout de suite
Depuis plusieurs mois, il a été pris en charge par l’association Enn rev enn sourir, qui essaie de réunir les fonds nécessaires pour financer son intervention chirurgicale. Les médecins avancent que l’intervention doit avoir lieu dans les plus brefs délais pour mettre toutes les chances de son côté. Il lui manque plus de Rs 3 millions actuellement, l’opération coûtant plus de Rs 4 millions. 

Sa maman veut entre-temps lui offrir une belle fête de Noël. « La semaine prochaine, nous avons des tests médicaux importants à faire. Nous faisons attention à lui à la maison mais nous le laissons aussi profiter de ce moment. Il est content d’être à la maison mais il n’a pas vraiment le cœur à la fête. Il est tranquille, il participe difficilement aux festivités. Il reste dans un coin avec son masque, même quand nous sommes entourés. Il est aussi très irrité après avoir pris les médicaments. Je suis triste de voir qu’il a perdu son sourire. Mo swete ki bondie reakord li sa sourir-la… »

Pour lui venir en aide, faites un don au numéro de compte suivant :

  • 000449513987 (MCB) 
  • IBAN : MU06MBCL0944000449513987000MUR 
  • Swift Code : MCBLMUMU 

De grosses surprises pour Evy, 3 ans 

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L’excitation est à son comble pour Evy et sa famille. Personne n’y croyait vraiment car la petite fille de 3 ans a passé tellement de jours à l’hôpital. Il y a deux semaines, elle a pu rentrer à la maison. 

Sa famille attend cependant un coup de fil pour qu’elle y soit à nouveau admise pour son intervention. La fillette a, malheureusement, fait une rechute après son cancer. Elle vient de terminer ses séances de chimiothérapie. Comme elle va mieux, elle a été autorisée à rentrer à la maison. 

Sa mère explique que pour la fête de Noël, toute la famille s’active pour lui offrir une belle célébration. « Nous voulons qu’elle se sente bien et qu’elle s’amuse, qu’elle oublie un peu les salles d’hôpital et les traitements. » 

Evy est malade depuis qu’elle a un an. Elle n’a donc pas eu la chance de grandir comme les autres petites filles. Ce n’est pas pour autant que sa maman ne lui donne pas la possibilité de se rattraper. À la maison comme à l’hôpital, elles partagent des fous rires et se laissent aller à plusieurs séances photos. Sa maman a prévu de lui faire de belles surprises en ce jour de fête. « Je suis tellement contente de passer ce moment en famille à la maison. J’ai une pensée pour tous les autres enfants qui sont toujours à l’hôpital. »

La petite Evy n’est pas sauvée. Elle doit continuer ses traitements et, elle aussi, a besoin de vous.  

Faites au don pour Evy : 

Enn rev enn sourir, 000447982133 (MCB) 

Raesha, 14 mois, atteinte d’un cancer rare - Venisha, sa mère : « On ne s’attendait pas à vivre les fêtes ainsi »

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Raesha est âgée de 14 mois.

À peine âgée de 14 mois Raesha se bat contre le sarcome d’Ewing, un type de cancer des os très rare. La petite se trouve actuellement en Inde pour son traitement.

Le diagnostic est tombé en juin dernier. Presque immédiatement, Raesha a été envoyée en Inde pour une chimiothérapie. Ses séances de protonthérapie débuteront très bientôt. Ce traitement est la méthode là moins risquée jusqu’à présent pour l’enfant. La petite sera d’ailleurs la deuxième patiente mauricienne à subir cette technique médicale. 

Actuellement en Inde, ses parents Venisha et Ajay Makaool, des habitants de St-Paul, confient que cela a été un moment très difficile pour eux et pour la grande sœur de Raesha. « Nous avons dû être forts pour notre enfant », soutient Venisha. 

C’est encore plus difficile de passer les fêtes à l’hôpital, mais pas le choix. « On ne s’attendait pas à vivre les fêtes ainsi. C’est le deuxième Noël de Raesha et l’année dernière, c’était très festif. » Cela ne sera pas le cas cette année. Raesha a été admise à l’hôpital à Chennai après sa chimiothérapie en raison d’une chute du niveau de ses anticorps. « Elle a eu une forte fièvre », confie la mère.

Donc, cette année, c’est avec un gros pincement au cœur que Venisha passera Noël. « Ordinairement, nous faisons des sorties en famille et nous rencontrons des proches. L’année dernière, elle était plus petite, cette année elle comprend un peu plus, car l’hôpital est décoré. Il y a beaucoup de décorations et Raesha est émerveillée. »

Venisha parvient tout de même à trouver du réconfort. « Même si ce ne sera pas festif pour nous, l’important c’est qu’on soit en famille et que Raesha soit parmi nous », lâche la mère.  

N’empêche, si pour le moment, mère et fille se sentent très entourées, Ajay Makaool devra bientôt remettre le cap sur Maurice. « Mon époux devra bientôt reprendre le travail et il ne sera plus à nos côtés. Ce sera encore plus difficile. »

Autre difficulté : rassembler la somme de Rs 3 millions pour ses séances de protonthérapie. 

Dishta, 12 ans, ne pourra rentrer à Maurice pour les fêtes

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Dishta garde le sourire malgré la maladie.

C’est en avril dernier que Dishta Ramchurn, 12 ans, s’est envolée pour l’Inde, en compagnie de sa sœur, Keshika, 24 ans, et sa mère. « Nous devions rentrer à Maurice en décembre. Mais son état de santé s’est détérioré il y a quelques semaines et les médecins l’ont placée en observation », raconte la vingtenaire.

Dishta souffre d’une leucémie lymphoblastique aiguë. Selon Keshika, sa sœur a un mental d’acier. « Elle sait qu’elle est malade, mais elle reste souriante. » Elle confie que sa sœur a demandé une voiture miniature pour Noël. « Sauf qu’en Inde, c’est difficile d’en trouver. Une fois à Maurice, nous allons lui offrir sa voiture miniature. »

La jeune fille devrait rentrer à Maurice en janvier. Cependant, la famille peine à trouver les fonds nécessaires. Keshika partage qu’ils ne s’attendaient pas à ce que sa petite soeur soit admise du jour au lendemain. Sans compter que les traitements coûtent cher et que l’hébergement aussi requiert une certaine somme, ajoute-t-elle. 

« Les traitements ont épuisé tout l’argent obtenu du gouvernement. Ils coûtent une fortune. Et le coût estimé de son futur traitement pour une durée approximative de trois mois est d’environ Rs 1,5 million. »

 

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