Le prix des légumes continue de flamber

À travers les effets combinés de conditions climatiques défavorables, des dommages causés aux plantations, de maladies qui affectent les plantes et  la mauvaise qualité des semences, les prix en hausse des légumes persisteront jusqu’au mois de septembre, selon Kreepalloo Sunghoon, secrétaire de la Small Planters’ Association (SPA)

Coup dur pour les consommateurs.  S’il y a trois semaines, le demi-kilo de pomme d’amour se vendait à Rs 65, maintenant il faut débourser Rs 80. Idem pour les autres légumes. A titre d’exemple, il fait payer Rs 70 pour un chou-fleur, Rs 80 pour une courgette, Rs 50  pour un demi-kilo de carottes.

«  Après avoir dépensé Rs 500 dans l’achat des légumes, je constate que ma tante de bazar est toujours à moitié pleine ». C’est l’amer constat d’un consommateur rencontré au marché central de Port Louis. Et, comme lui, il y a d’autres qui se plaignent de la cherté des légumes. Cette tendance haussière généralisée devrait persister pour encore deux mois, selon les prévisions.

42% de hausse comparée à l’année dernière

Une ménagère, interrogée  par Le Défi Quotidien, avance que les légumes frais sont les meilleurs, mais que pour l’heure elle est obligée de se tourner vers les légumes frigorifiés et des tomates en boîte. «  Il est hors de question que je paye Rs 80  pour un demi-kilo de pomme d’amour. En plus, la qualité n’est pas bonne », dit-elle. 

Kreepalloo Sunghoon soutient que bien que certains légumes ont connu une  baisse d’environ 13% ces trois dernières semaines, les prix des autres  légumes ont enregistré eux une augmentation de 42  % en comparaison avec les prix en cours durant la période correspondante l’année dernière.

Le secrétaire de la SPA, note qu’il y a des légumes qui coûtent actuellement moins chers qu’il y a trois semaines.  A titre d’exemple, la production de chouchou est plus élevée en hiver. « Et qui dit hausse de production, dit baisse de prix. Ainsi le demi-kilo de chouchou est passé de Rs 20 à Rs 12 », avance notre interlocuteur.

Les prix pratiqués sur le marché actuellement (le demi-kilo)