Le pays dans un triste état

Cachez-nous ces saletés qu’on ne saurait ne pas voir. Oui, mais comment ? Nos rues sont devenues des dépotoirs.

On balaie sa cour et les détritus – déchets domestiques, vieille ferraille, pneus usagés, marbres brisés, cannettes de boisson, etc. – atterrissent sur le chemin.  Certains prennent la peine de les mettre dans des sacs-poubelle, mais à même le chemin. Déchiquetés, ils font la part belle aux chiens.

Nos bureaux s’érigent fièrement, mais on se débarrasse du surplus sur le parking. Un camion rouillé fait tache dans la nature verdoyante. Des trottoirs endommagés n’attendent que de… casser les pieds. Même les murs se murent dans la crasse des affiches politiques.

Il paraît que les services de voirie ne travailleront plus les jours de congé. Des vacances supplémentaires pour la saleté ?

Photos : Rajenee Panchoo