Le Grand Journal de Radio Plus du jeudi 1er septembre était axé sur le concept Made in Moris. Abdoollah Earally a réuni Ian Tin Fook, un des directeurs exécutifs du fabricant des mines Apollo, Yannick Appalsamy, un des responsables d’Aldes et membre du comité Made in Moris, et Tarik Sohawon, directeur de Polytol, pour en débattre. Ils souhaitent tous une nouvelle loi pour protéger le label Made in Moris.
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« La nouvelle loi, une Buy Mauritian Act, sera bénéfique à l’industrie manufacturière locale », ont-ils déclaré. « Nous attendons un effort additionnel des autorités, comme c’est le cas aux États-Unis et en Europe. Dans ces pays, le gouvernement valorise leurs produits. Cela aurait dû être le cas à Maurice. Toutefois, les gros acheteurs aussi doivent jouer le jeu », explique Yannick Appalsamy.
Même son de cloche du côté de Ian Tin Fook. « Nous avons un cahier des charges, des offres et des soumissionnaires. Il faut donner la chance aux Mauriciens en choisissant les produits locaux. Cela dynamisera les compagnies », a-t-il dit.
Tarik Sohawon a, pour sa part, pris l’exemple du gouvernement kenyan. « Au Kenya, le gouvernement réclame des certificats conformes pour contrôler les importations. Les autorités mauriciennes devraient appliquer les mêmes principes. »
Autre aspect abordé : les prix des produits locaux sont-ils plus compétitifs que ceux des produits importés ? « À Maurice, nous n’avons pas de multinationales comme à Dubayy. Dans le secteur de la peinture, notre compagnie essaie de faire baisser les prix des concurrents sur le marché », a répondu Tarik Sohawon.
La question portant sur l’exportation des produits Made in Moris a aussi été abordée durant l’émission. Les intervenants ont affiché leur optimisme pour le marché africain, tout en se focalisant sur le marché local où « il faut toujours innover et développer ».
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