Le DPP fait appel dans l'affaire Boskalis : les neuf mois de prison jugés «trop cléments»

Situation inédite en Cour suprême. Il y aura deux procès en appel dans l'affaire Boskalis. Si l'ex-président de la Mauritius Ports Authority (MPA), Siddick Chady, et l'ex-directeur de la MPA, Prakash Maunthrooa, contestent les neuf mois de prison qui leur a été infligés par la Cour intermédiaire vendredi, le Directeur des poursuites publiques estime, de son côté, que la Cour s'est montrée trop clémente à l'égard de Siddick Chady et de Prakash Maunthrooa.

Le DPP a déposé deux points d'appel en Cour ce lundi matin 24 novembre. Il estime d'abord que la sentence imposée par la magistrate Wendy Rangan est «trop clémente» et que  «the sentence imposed by the learned magistrate was manifestly inadequate and was not proportionate to the gravity of the offence».

Le DPP demande que la condamnation de neuf mois de prison, infligée à Siddick Chady et à Prakash Maunthrooa, soit «annulée, amendée ou reversée» pour ces deux raisons.

L’ancien président de la Mauritius Ports Authority (MPA), Siddick Chady, et l’ex-directeur de la MPA, Prakash Maunthrooa, ont été condamnés à neuf mois de prison chacun pour corruption et complicité respectivement dans l'affaire Boskalis. Ils avaient été jugés coupables le 13 novembre 2019. Cela dans l'allocation d'un contrat à la firme néerlandaise Boskalis International en 2006 pour des travaux de dragage dans le port.

Voici les deux points d'appel du DPP : 

1)The sentence imposed by the learned magistrate was unduly lenient 

2)The sentence imposed by the learned magistrate was manifestly inadequate and was not proportionate to the gravity of the offence.

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