Hassenjee Rohumally et son épouse Farihah, arrêtés mercredi après une déposition du vice-Premier ministre Showkutally Soodhun, ont été remis en liberté conditionnelle ce jeudi après avoir fourni chacun une caution de Rs 2 500 et signé un engagement de dette de Rs 25 000.
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Le couple, qui habite Quatre-Bornes, a été arrêté après la circulation d’une facture sur le réseau social Facebook, concernant le vice-Premier ministre Showkutally Soodhun et contenant des allégations de favoritisme contre ce dernier.
Hassenjee Rohumally, un informaticien habitant Quatre-Bornes, et son épouse Farihah ont passé la soirée en cellule policière. Ils ont été traduits ce jeudi au tribunal de Rose-Hill où ils ont été inculpés en vertu de l’Information and Communication Technology Act.
La présence des membres du régional MMM de la circonscription no 18 [Belle-Rose-Quatre-Bornes] en guise de soutien au couple Rohumally n’est pas passée inaperçue. Vijay Makhan, membre du bureau politique du MMM, était aussi présent.
Hassenjee Ruhomally a expliqué dans sa déposition qu’il n’avait aucune intention de nuire au ministre Soodhun. Dans sa déclaration aux enquêteurs, il a expliqué que c’est en parcourant sa page Facebook qu’il a constaté qu’un dénommé Paul Lismore avait posté une facture de frais médicaux de l’hôpital privé d’Apollo Bramwell remontant à 2014. Celle-ci concernerait le ministre Showkutally Soodhun. Il y est fait mention qu’une décision de ‘write off’ cette facture avait été approuvée par le conseil d’administration d’Apollo Bramwell.
« J’ai partagé ce document avec d’autres facebookers. Certains l’ont commenté. Mais je n’avais aucune intention de nuire au ministre », devait déclarer Hassenjee Rohumally aux enquêteurs du CCID. Son épouse a également fourni les mêmes explications. Leur domicile a été perquisitionné et leurs ordinateurs portables ont été saisis.
A sortie du tribunal de Rose-Hill, Hassenjee Ruhomally, dans une déclaration à Radio Plus, affirme qu’il n’a aucun regret et qu’il « ne faisait que chercher la vérité ». Son épouse affirme qu’elle « voulait aussi savoir la vérité ».
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