« Purement une invention ». C’est en ces termes qu’Umarduth Bissessur, aussi connu comme Vishal, avait décrit sa propre déclaration à l’Independent Commission Against Corruption (Icac), contre Jean Michel Lee Shim, ex-directeur de la compagnie SMS Pariaz. Poursuivi devant la cour intermédiaire, Umarduth Bissessur, un habitant de Petite-Rivière âgé de 40 ans, a été jugé coupable d’avoir fait une fausse déclaration à la commission anticorruption. Dans les faits, il avait admis avoir, dans une déposition à l’Icac, le 15 février 2011, soutenu que son ancien employeur, Jean Michel Lee Shim, lui avait remis une enveloppe de Rs 25 000 et lui avait demandé de donner cet argent à un journaliste de la télévision nationale pour que ce dernier fasse la promotion de SMS Pariaz sur les antennes de la Mauritius Broadcasting Corporation. Umarduth Bissessur avait aussi ajouté que l’argent était en fait un pot-de-vin. L’accusé avait plaidé non coupable à l’ouverture de son procès devant le magistrat Azam Neerooa. Or, il s’avère que dans une autre déposition à l’Icac, datée du 3 mars 2011, l’accusé était revenu sur sa première déposition à l’Icac, en concédant que c’est une fausse allégation qu’il avait portée contre Jean Michel Lee Shim dans un moment de colère. L’accusé avait admis que c’est parce que l'ex-directeur de SMS Pariaz l’avait licencié qu’il avait fait cette déposition à l’Icac. La cour intermédiaire l’a ainsi jugé coupable d’avoir fait une fausse déclaration à l’Icac. Il sera fixé sur son sort le lundi 19 octobre. Le délit de fausse déclaration à l’Icac est sanctionné au terme de l’article 49 (1)(a) (6) de la Prevention of Corruption Act (POCA).
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