Politique

Joanna Bérenger : «Il n’y a pas de dynastie au MMM»

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Joanna Bérenger a fait son baptême du feu dans l’émission « Le Grand Journal » de Radio Plus au micro de Jean-Luc Émile. Elle a exposé sa vision de militante et ses aspirations pour le Mouvement militant mauricien pour les prochaines élections.

« Ce n’est pas mon patronyme qui m’a conduite dans les instances du parti », précise d’emblée Joanna Bérenger. « J’ai suivi toutes les étapes démocratiques pour intégrer le comité central du Mouvement militant mauricien (MMM). Je n’ambitionne pas de succéder à mon père Paul Bérenger. Le leader du parti est désigné à travers une élection démocratique », a-t-elle expliqué avant de préciser : « Il n’y a pas de dynastie au MMM. La structure du parti ne le permet pas. » Pour elle le terme « dynastie » signifie passation des pouvoirs de père en fils ou autre, ce qui n’est pas le cas au MMM.

« Mon engagement politique est un choix personnel. J’espère qu’on ne me jugera pas en tant que fille de Paul Bérenger mais en tant que Joanna. J’ai ma personnalité propre », a insisté Joanna Bérenger. Elle a déploré les attaques qu’elle qualifie d’injustes des adversaires politiques à l’égard de Paul Bérenger, en s’en prenant à ce dernier à travers elle. « J’ai hérité des valeurs de mon père, de ses idéologies et de sa passion pour la vie politique, mais je n’hériterai pas de son poste », a-t-elle martelé. « J’ai aussi hérité de ses adversaires qui mènent un combat communal. Mais j’ai confiance en la population qui rejettera ce communalisme, car les mentalités ont évolué », a-t-elle ajouté.

Joanna Bérenger a concédé que le départ de plusieurs membres du MMM a fait beaucoup de tort au parti. « Qu’ils cessent de dénigrer le parti et qu’ils aient le courage d’exister par eux-mêmes. Tout le monde parle des départs, alors qu’il y a de nouveaux adhérents au MMM. »

Joanna Bérenger soutient que le parti se renouvelle, mais que cela passe par le partage de l’expérience des vétérans aux jeunes du parti. « Le parti représente l’alternance qui contribuera à la moralisation de la politique à Maurice. »

Abordant le sujet de la drogue, la militante estime que la place des consommateurs de drogue n’est pas en prison « car ils deviendront pires qu’avant. Envoyer les consommateurs de drogue en prison ne réglera pas leur problème d’addiction », a-t-elle souligné. Il faut, selon elle, s’inspirer de ce qui se fait ailleurs. « Avec une bonne structure légale, Maurice peut envisager une dépénalisation de la consommation de cannabis », a-t-elle conclu.

 

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