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Immobilier: la grande panne des Smart Cities

Trois quarts des projets de villes intelligentes sont au point mort ou presque. La mesure budgétaire permettant aux étrangers d’acheter des appartements en-dehors des IRS, RES, PDS et Smart Cities, vient corser davantage les choses.

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Sur les 16 projets de villes intelligentes annoncés, seuls trois sont en passe d’obtenir le Smart City Certificate. Trois quarts sont au point mort ou presque. Certains ont été abandonnés. Au Board of Investment (BoI), on avance que trois promoteurs sont en passe de recevoir le précieux sésame, alors qu’un ou deux autres devraient l’avoir avant la fin de l’année.

Pour Mon Trésor (Omnicane), Medine Smart City (Medine) et Trianon Smart City (Hermes Properties), ce n’est donc qu’une question de semaines. Si Cap Tamarin (Trimetys Ltd) n’est pas très loin, Heritage City semble, elle, s’éloigner davantage. Azuri Village, dont plusieurs phases sont terminées, sous l’Integrated Resort Scheme (IRS), pourrait passer sous le Smart City Scheme, tout comme ENL Moka City. Au BoI, on n’est cependant pas en mesure d’indiquer s’ils changeront bien de statut et quand. « Tout dépend des développeurs », explique-t-on.

« Concept ambitieux et coûteux »

Mon Trésor, qui se situe aux abords de l’aéroport, et Médine Smart City, dans la région de Flic-en-Flac, sont déjà en chantier, sous un scheme différent. Ils ont fait une demande pour un Smart City Certificate.

« Quand le Smart City Scheme a vu le jour à travers le Budget de Vishnu Lutchmeenaraioo, en 2015, il y a eu un engouement. Des personnes, ayant un patrimoine foncier conséquent, se sont jetées à l’eau. Mais elles se sont rendu compte que ce n’était pas aussi facile de concrétiser un concept aussi ambitieux et coûteux », indique un haut cadre du BoI. Il précise qu’il ne faut pas seulement avoir des terres, mais qu’il faut aussi trouver des fonds. « Cela dépend de beaucoup de choses. Si le terrain est situé dans un endroit peu accessible ou attrayant, ce sera plus compliqué de développer le projet. »

Il y a d’autres projets sur le plan de travail, mais ils auront besoin de temps pour se concrétiser. Parmi : le projet du groupe Terra présenté en juin et qui s’étendra sur 265 hectares de terres à Beau-Plan, Pamplemousses et Bois-Rouge. Le Parc de Mon Choisy est, lui, déjà en chantier, mais il ne s’est pas qualifié pour un Smart City Certificate.

Par contre, on n’entend plus parler de la Highlands Smart City, que pilotait Vishnu Lutchmeenaraidoo et qui devait s’étaler sur 300 arpents appartenant à la State Land Development Company. Alors que le Mauritius Yihai Garden, un joint-venture de la State Investment Corporation et l’homme d’affaires Li Hai qui devait s’étaler sur les 110 arpents du Domaine Les Pailles, est gelé.

La Riche-Terre Smart City, un développement du gouvernement mauricien et du Shanxi Investment Group, ne devrait, elle, pas connaître d’avancées notables, au même titre que la Roches-Noires Smart City et l’Eco-Village de St-Félix. Idem pour la Massilia Smart City, la Ferney Smart City et le Royal St Louis.

 

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