L’immobilier de luxe a le vent en poupe. Pour les cinq prochaines années, le Board of Investment a approuvé des projets pour un montant total de Rs 67,2 milliards. Actuellement, 42 projets sont en gestation.
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Il existe trois régimes sous lesquels tombent les projets immobiliers de luxe. Le plus ancien est l’Integrated Resort Scheme (IRS). Il avait vu le jour sous le gouvernement MSM-MMM en 2002. Beaucoup de dossiers pour des projets de ce type ont été déposés, mais peu sont sortis de terre.
Les jugeant trop onéreux et difficiles à vendre, plusieurs investisseurs se sont cassé les dents. Le prix de vente de ces résidences doivent dépasser les USD 500 00 (environ Rs 18 millions). Puis, l’IRS couvre de très grandes surfaces. Il intéressait surtout de grands propriétaires fonciers.
Seulement deux projets ont été achevés. Dix sont en passe de l’être. Parmi les projets complets, il y a Anahita, qui en est à sa cinquième phase. Un seul projet IRS est en attente de permis pour démarrer. Pour les cinq prochaines années, les projets existants engloutiront des investissements de Rs 25 milliards. Pas moins de 904 unités IRS ont été vendues jusqu’ici.
Le Real Estate Scheme avait été introduit par Rama Sithanen en 2007, quand il était ministre des Finances sous le régime travailliste/PMSD. Il s’agissait de proposer une alternative moins onéreuse et de plus petite superficie. Alors que l’IRS est développé sur des terrains de plus de 10 hectares, le RES ne peut dépasser cette superficie. Un projet RES devra comprendre un minimum de six unités résidentielles.
Trente projets RES sont complets ; trente autres en construction ; et vingt-quatre dossiers ont été déposés au Board of Investment (BoI) et sont en attente d’un feu vert. En se basant sur les dernières données du BoI l’on constate que les promoteurs investiront Rs 27,2 milliards d’ici 2021. 868 unités ont déjà trouvé preneur.
Le Property Development Scheme (PDS), le dernier-né de la gamme, a vu le jour l’an dernier. Le développeur doit mettre l’accent sur la dimension sociale. Contrairement à l’IRS et au RES, le promoteur d’un PDS doit vendre au moins 25 % des propriétés aux Mauriciens et aux membres de la diaspora mauricienne. Le BoI a déjà approuvé 24 projets PDS. Les chantiers des deux premiers projets s’ouvriront le mois prochain. Bruegel Ltd développera 20 villas à Royal Park, Balaclava. Le second est Maritime Realty Co. Ltd, qui construira 13 villas et 12 appartements à Grand-Baie.
« En général, quelques projets immobiliers sont abandonnés en cours de route. Souvent à cause de problèmes de financement ou à cause de soucis structurels. Environ 60 % des projets arrivent à terme », explique Ken Poonoosamy, directeur de la BoI.
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