Le ML est en faveur des « lois Bhadain », affirme Ivan Collendavelloo. Il ajoute cependant que certains aspects de ces législations mériteraient d’être revus.
Le Muvman Liberater (ML) montre un soutien inconditionnel, ou presque, à Roshi Bhadain. Le Comité exécutif du parti, en réunion samedi, s’est prononcé « à l’unanimité » en faveur du Good Governance and Integrity Reporting Bill et des amendements constitutionnels qui y sont liés.
[blockquote]«Nous voulons démontrer notre solidarité entière», a fait ressortir Ivan Collendavelloo lors d’une conférence de presse à l’issue de ce comité exécutif.[/blockquote]
Le leader du parti s’est aussi « voulu clair » sur un point. « Tous les députés du ML vont voter en faveur de ce projet de loi ». Il a expliqué que cette loi vise avant tout à stopper les trafics en tous genres dans le pays. « Il s’agit d’assainir tout ce qui touche aux finances à Maurice », a poursuivi le vice-Premier ministre et ministre des Services publics.
Selon le no 4 du gouvernement, il ne faut pas que la population prête l’oreille aux « démagogies » de l’opposition. « Il est faux de dire que le petit marchand de dholl puri ou de pistaches sera automatiquement inquiété », a-t-il expliqué. Selon Ivan Collendavelloo, ce sont ceux qui « ne peuvent expliquer la provenance de leurs biens qui ont des soucis à se faire ».
Toutefois, le ML estime qu’il y a certains aspects de la loi qui pourraient être reconsidérés. Par exemple, au sujet de la création de l’Integrity Reporting Services Agency, dont le président sera nommé par le ministre de la Bonne gouvernance et le Premier ministre. Selon Ivan Collendavelloo, il est possible d’apporter des changements au mode de sélection du responsable de cette instance. « C’est un projet de loi qui peut être amélioré », selon le vice-Premier ministre.
Anil Gayan a, lui, fait ressortir que ce projet de loi vise surtout à obliger les personnes dont les richesses sont « disproportionnées » d’expliquer leur provenance. Il est aussi revenu sur un des aspects du texte qui prêtent le plus à la polémique, soit sa rétroactivité de sept ans. Le ministre de la Santé a expliqué que ce délai a été choisi dans la mesure où il correspond au temps durant lequel les banques doivent conserver certains documents (chèques, par exemple) de leurs clients.
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