Avec la concrétisation des mesures pour réduire le niveau de sa dette, Beachcomber sera en meilleure posture pour poursuivre son expansion. Ses opérations à Maurice sont en progression. L’année financière à venir s’annonce positive.
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« Nous sommes en plein dans cette initiative de désendettement. Au cours des prochaines semaines, vous verrez la matérialisation de ces initiatives. Cela nous permettra de désendetter considérablement notre bilan. Cela passera par quelques décisions importantes. Ce sont des choses qu’il faut faire. Cela nous donnera plus de muscle et plus de capacité pour avancer », a affirmé Gilbert Espitalier-Noël, Chief Executive Officer (CEO)du groupe, lors de la présentation des nouvelles couleurs de Beachcomber, jeudi 15 septembre, à Curepipe. « Malgré des contraintes d’endettement, il y a eu des rénovations importantes au Paradis. Nous avons aussi rafraîchi Le Victoria et le Shandrani. »
Avec 11 établissements à Maurice et dans le monde, Beachcomber est le premier groupe hôtelier du pays, en termes de revenus, de profitabilité et de capitalisation boursière. Le groupe devrait réduire sa dette de Rs 3,2 milliards. La semaine passée, Beachcomber a dévoilé son nouvel emblème : le nautile (coquille en spirale) et son nouveau projet d’entreprise s’articulent autour du concept « The Art of Beautiful ».
« Sur cette nouvelle vision, nous rebondirons. Dès que le désendettement sera engagé, dès que ce socle sera bâti, que les standards de marque seront en place, nous recommencerons notre expansion régionale sur des bases prudentes. On pourrait considérer que certains de nos projets à l’étranger ont été faits sur une base très agressive, à un moment peut-être difficile. Nous redémarrerons prudemment », insiste Gilbert Espitalier-Noël.
Au terme des neuf premiers mois de l’année financière 2016/2017, Beachcomber a généré Rs 7,8 milliards de revenus, soit une hausse de 8 % par rapport à la période correspondante en 2015/2016. Les profits opérationnels s’élèvent à Rs 1,6 milliards. Les profits après impôts ont chuté à Rs 305,9 millions contre Rs 558,8 millions, incluant le coût de la réorganisation et le rebranding, et des pertes de Rs 115,2 millions pour fraude.
« Nous sommes dans une phase intéressante. Les opérations marchent bien. Il est vrai que les profits ne sont pas aussi élevés que nous le souhaiterions. Le plus important, c’est que les opérations marchent, qu’on puisse continuer à se désendetter. En octobre, les réservations seront en hausse de 30 % par rapport à 2015. Les mois qui arrivent s’annoncent prometteurs », a conclu le CEO de Beachcomber.
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