Le président du Mouvement patriotique (MP), Alan Ganoo, a demandé au gouvernement de solliciter l’avis d’experts étrangers concernant la réforme électorale. « Nous sommes arrivés à un deadlock entre le gouvernement et l’opposition. Nous avons eu l’opportunité de réformer le système électoral, mais nous butons. Il faut débloquer la situation et sauver cette réforme. Le gouvernment doit accepter des compromis. D’ailleurs, une réforme ne peut se faire sans compromis », a insisté Alan Ganoo, en conférence de presse, au siège de son parti à Quatre-Bornes, le samedi 29 septembre.
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Il a suggéré de solliciter l’aide d’organisations internationales spécialisées en réformes électorales. Il a cité l’International Institute for Democracy and Electoral Assistance (IDEA), de la Suède, l’Electoral Institute for Sustainable Democracy in Africa (EISA), de l’Afrique du Sud, et l’International Foundation For Electoral System (IFES), des États-Unis.
« Nous demandons au gouvernement d’approcher ces trois institutions. Elles faciliteront la consultation entre partis politiques, disséqueront la proposition de réforme électorale formulée par le gouvernement et feront des simulations en appliquant les propositions formulées. C’est ainsi qu’on saura si on peut aller de l’avant avec ces propositions », a indiqué Alan Ganoo.
Selon lui, « rien n’est perdu, car il y a convergence sur beaucoup d’aspects de la réforme » bien qu’il y ait des « désaccords sur les points fondamentaux ». « Mais la situation peut être débloquée. Il est possible d’avoir des formules pour améliorer les deux propositions majeures du gouvernement », a-t-il affirmé.
Le président du MP a aussi commenté la non-tenue des élections villageoises, soulignant que cette décision est « un rude coup à la démocratie ».
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