Examens du SC et du HSC les 7 et 8 novembre : le MES confiant malgré une situation particulière à gérer

Brinda Thanacoody-Soborun, directrice du Mauritius Examinations Syndicate (MES), et Soondress Sawmynaden, président de l’union des recteurs et assistants-recteurs, affichent la confiance. Le MES a pris les dispositions afin que les deux jours d’examens se passent sans anicroche. 16 326 candidats du SC et du HSC seront en salles d’examen le jour des élections et du dépouillement.

Depuis l’annonce de la dissolution du Parlement le dimanche 6 octobre, le MES n’a pas chômé. Sa tâche était de trouver les solutions afin que les examens prévus le jour du Nomination Day, des élections et du dépouillement ne soient pas perturbés. Brenda Thanacoody-Soborun, se dit confiante. 

Cependant, Brian, un parent, ne peut cacher son inquiétude. Sa fille prendra part aux examens de lwittérature anglaise ce jeudi matin dans un collège de Rose-Hill. Cet habitant de Petite-Rivière avance que le MES dit avoir pris toutes les dispositions. « C’est son rôle en tant qu’institution responsable, mais en tant que parents, nous ne pouvons rester les bras croisés. Je vais accompagner ma fille au collège et attendre la fin des examens pour la ramener à la maison », soutient Brian. 

Pour sa part, Ally Yearoo s’inquiète pour la sécurité et le transport des élèves vers les centres d’examens. « Le 7 novembre est jour férié. Ainsi, les autobus ne seront pas réguliers sur les routes. Le service des taxis sera également retenu. Les candidats pourraient être perturbés par le bruit des défilés. Pendant les examens, ils pourraient être angoissés et cela aurait une incidence sur leur performance. »

Optimisme

De son côté, Soondress Sawmynaden, le président de l’union des recteurs et assistants-recteurs, est confiant. Il estime qu’il ne faut surtout pas s’alarmer. « Le nombre d’élèves qui prendront part aux examens les 7 et 8 est relativement moindre. La gestion est plus simple. La National Transport Authority a pris les dispositions pour les divers trajets. Le MES a aussi fait ce qu’il faut », rassure-t-il.