Maurice va obtenir un don de 2 millions de dollars américains de l’Italie pour le développement de la production électrique à travers l’énergie marémotrice. Ce sujet a été abordé lors des discussions entre la délégation menée par le ministre de la Bonne gouvernance Sudhir Sesungkur et la Banque mondiale au sujet de l’économie océanique le mois dernier.
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Dans un entretien au Défi Quotidien l’an dernier, le directeur du Mauritius Research Council, Arjoon Suddhoo expliquait que l’énergie marémotrice et les autres énergies renouvelables devraient constituer 60 % à 70 % de source de production électrique. « Tout le monde se concentre sur le soleil alors que nous sommes entourés d’eau », disait-il.
L’aide de la Banque mondiale a été sollicitée pour gérer l’aide italienne, d’autant qu’elle épaule Maurice dans le développement de l’économie océanique. Maurice espère également qu’elle va lui apporter son soutien comme elle vient de le faire pour les Seychelles : elle lui a accordé une enveloppe de 20 millions de dollars pour la gestion de ses ressources marines.
La Banque mondiale, de son côté, se dit satisfaite des progrès quant à la réforme du système éducatif mauricien et entend lancer un Centre d’excellence pour l’éducation dans l’île. Celui-ci permettra aux responsables politiques de la région de partager leurs expériences, d’adopter des mesures innovantes et de former les administrateurs au sein des ministères de l’Éducation.
Toujours dans le domaine de l’éducation, notamment au niveau tertiaire, Maurice a souhaité que la Banque mondiale à inviter les universités américaines de l’Ivy League d’opérer dans l’île à l’instar des grandes écoles et des universités française. Port-Louis étudie le modèle marocain pour accueillir les universités du pays de l’oncle Sam.
La délégation mauricienne, qui comprend le Financial Secretary Dev Manraj, les Senior Advisers Sen Narrainen et Gérard Bussier ainsi que le directeur du Board of Investment Ken Poonoosamy a aussi assisté à la rencontre annuelle du Fonds monétaire internationale et de la Banque mondiale aux États-Unis. De même qu’à la réunion des ministres des Finances du Commonwealth.
Elle a aussi eu des rencontres bilatérales et abordé la possibilité pour certaines organisations internationales de développer des stratégies financières et économiques en faveur de Maurice. C’est ainsi que le FMI a donné une réponse favorable à la demande du gouvernement d’apporter une assistance technique à la Mauritius Revenue Authority dans le domaine informatique.
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