Eid-ul-Fitr - SAJ: «Un peuple uni peut faire des miracles»

Le Premier ministre et le leader de l’opposition ont tous deux plaidé pour la consolidation de l’unité nationale à l’occasion des célébrations d’Eid-Ul-Fitr. Sir Anerood Jugnauth et Paul Bérenger étaient invités par la Sunni Razvi Society, à Plaine-Verte, hier matin, pour les célébrations marquant la fin du Ramadan.

Invités par la Sunni Razvi Society pour les célébrations de l’Eid-ul-Fitr, le Premier ministre sir Anerood Jugnauth et le leader de l’opposition Paul Bérenger ont tous deux pris la parole. Le chef du gouvernement a commencé par évoquer « la consolidation de la famille » qu’encourage l’islam avant de parler de son impact sur la société en général. « Même si nous sommes un pays où plusieurs communautés cohabitent, nous demeurons unis dans la diversité », a affirmé le chef du gouvernement. Il a comparé cette diversité à un bijou qu’il faut à tout prix conserver. «On peut accomplir des miracles en étant un peuple uni » a soutenu sir Anerood. Paul Bérenger avait pris la parole quelques instants plus tôt. Il a tenu un discours similaire, bien qu’assorti de quelques appels adressés au gouvernement. Regrettant que sur le plan international, le monde musulman passe encore par des moments difficiles, notamment avec les attentats en Arabie saoudite, Paul Bérenger s’est félicité du fait que «dans un monde violent et injuste, notre pays est un modèle d’unité dans la diversité ». Un modèle qu’il faut, dit-il, préserver et consolider. Le leader de l’opposition en a alors profité pour lancer deux appels : «Permettez-moi de souhaiter que nous consolidions notre unité et notre démocratie cette année en réussissant une bonne réforme électorale, sans que personne ne se sente menacé ou négligé.» Il a aussi demandé la dépolitisation des centres culturels et de l’organisation du hadj. Pour sa part, le trésorier de la Sunni Razvi Society, Mahmood Cheeroo, a précisé que s’il était d’accord avec le principe de ne pas prononcer de discours lors des fonctions religieuses, celle d’hier relevait plus, selon lui, «d’une célébration nationale».