Drogue : Pravind Jugnauth dénonce une complicité institutionnelle

« Plusieurs institutions dans le pays ont été infiltrées par la mafia de la drogue. » C’est ce qui ressort des discours du Premier ministre lors de deux Family Fun Days dans sa circonscription Quartier-Militaire/Moka le dimanche 13 août.

Deux discours, un seul thème. Pravind Jugnauth a fait du combat contre la drogue son principal argument pour riposter à ses détracteurs. Le Premier ministre s’est rendu au centre social de Quartier-Militaire dans le cadre de la Family Fun Day organisée par le conseil de district de ce village. Il s’est ensuite rendu au stade Maryse-Justin à Réduit, où se tenait une autre Family Fun Day organisée par l’Association des conseils de district.

À chaque fois que Pravind Jugnauth a pris la parole, il s’est attardé sur sa volonté d’épurer la société mauricienne du fléau de la drogue. Ce qui lui a ainsi permis de répondre à ses détracteurs d’être des complices de la mafia de la drogue. Des policiers, des douaniers, des membres de la Mauritius Post ainsi que des officiers d’autres institutions sont complices de cette mafia qui gangrène la jeunesse et la société mauricienne.

Mais le Premier ministre souligne que cette complicité est plus vaste car certains dans la presse y sont mêlés. Pravind Jugnauth rappelle que l’ancien régime dirigé par Navin Ramgoolam n’a jamais institué une commission d’enquête sur la drogue. Le chef du gouvernement accuse même le gouvernement Parti travailliste-Parti mauricien social-démocrate (Ptr-PMSD) d’avoir favorisé les trafiquants.

Pravind Jugnauth réitère sa volonté de mettre fin au trafic de drogue à Maurice pour assurer un avenir meilleur et sain à la jeunesse. « Je suis dans le camp du peuple. Si vous ne voulez pas de la drogue alors je vous protégerai et aussi vos enfants. »

Le Premier ministre se défend d’être mêlé au trafic de la drogue et rejette avec force les allégations portées contre lui par le détenu Peroomal Veeren. « Si mo ti plis gran finansier la drog ki fer mo ti pou sesi. Si mo gayn sipor lepep, lafami ek zanfan, mo pou kontinye kass lerin mafia la drog. »