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Devant la cour d’appel de Bologne: pas de représailles contre Soornack, dira l’État mauricien

Le bureau de l’Attorney General prendra l’engagement devant les juges italiens que les droits constitutionnels de Nandanee Soornack et de son enfant seront respectés en cas d’extradition vers Maurice. L’affaire reprend ce mardi. C’est la dernière ligne droite. Ce mardi, l’État mauricien devra répondre point par point à la contre-offensive de Nandanee Soornack pour empêcher une éventuelle extradition d’Italie. L’affaire sera appelée en Chambre devant la cour d’appel de Bologne. Maurice va donner la garantie que les droits constitutionnels de la femme d’affaires, qui s’est présentée comme l’ancienne maîtresse de Navin Ramgoolam, seront respectés si sa demande (d’extradition de Soornack) est agréée. Le bureau de l’Attorney General fera notamment comprendre, à travers le Parquet de Rome, que la patronne d’Airway Coffee ne sera pas placée en isolement durant sa détention à Maurice. Il expliquera également que notre pays est un état de droit, que la peine de mort y a été suspendue et qu’il n’y aura pas de représailles contre la fillette, bientôt âgée de sept ans, que Nandanee Soornack a présentée comme « l’unique héritière » de Navin Ramgoolam. À l’Hôtel du gouvernement, ainsi qu’aux Casernes centrales, tous tablent sur un jugement favorable de la cour d’appel de Bologne. Pour les personnes travaillant sur ce dossier, Nandanee Soornack sera probablement au pays d’ici un mois. Elle aura alors à répondre à l’équipe de l’assistant commissaire de police Heman Jangi des accusations portées contre elle : trafic d’influence relatif à l’exemption de Rs 500 000 dont elle a bénéficié à l’achat de la propriété de la famille Maingard à Floréal et blanchiment en rapport aux commissions que son ancien partenaire en affaires, Rakesh Gooljaury, et elle-même ont négociées avec le groupe suisse Dufry et qui ont ensuite été versées à la société offshore Wigam Holdings. Notons qu’en juin 2015, devant la cour d’appel de Bologne, à travers son homme de loi, la femme d’affaires s’est présentée comme une « activiste des droits de l’Homme » au sein du PTr. Elle affirme que les accusations portées contre elle équivalent à une « vendetta politique » et que le but de la manœuvre vise à atteindre un Navin Ramgoolam « tombé en disgrâce ».
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