Un nouveau rapport sur la délimitation des circonscriptions est commandité à la Commission électorale. Celle-ci pourra-t-elle retirer de ses archives ses précédents rapports concernant la délimitation des circonscriptions, de les épousseter, avant de les remettre aux autorités.
[panel contents="A prévoir : un nouveau rapport sur la délimitation des circonscriptions… Sir Anerood Jugnauth réclame un calendrier de travail (« Week-End » du 6 septembre 2015)." label="Texte" style="success" custom_class=""]
Commentaire: L’énième publication sans effet d’un rapport ‘dilo lor feille sonze’ de l’Audit et de ses listes répétées et inutiles de gaspillages de l’argent, puisé dans nos poches de contribuables et de consommateurs, ne constitue pas le seul « scénario inépuisable » de notre Maurice indépendant. La requête de notre Premier ministre à notre Commission électorale en constitue une autre tout autant triste. Les honorables personnalités qui la composent se remettront au travail comme si c’était la première fois que l’Exécutif leur confie une mission aussi sacrée. Elles le feront, avec toute la compétence dont elles sont capables.
Auront-elles seulement le courage citoyen de retirer de leurs archives les précédents rapports de notre Commission électorale, concernant la délimitation de nos circonscriptions, de les épousseter, de les remettre à nos ministres, en leur disant poliment mais fermement : « Relisez d’abord ce que nous avons déjà pondu à ce sujet. Expliquez-nous pourquoi vous, dirigeants politiciens, n’avez pas antérieurement mis en pratique nos précédentes recommandations. Présentez-nous d’abord vos objections renouvelées et mises à jour. Nous nous remettrons ensuite au travail, en prenant en considération ce qui vous gêne aux entournures ».
Pouvons-nous, au nom de la Vérité historique et du désir réel de cesser enfin de piétiner et de tourner en rond, espérer un tel courage des membres de notre Commission électorale ?
N’espérons surtout pas une réponse, a fortiori une réaction, de notre gouvernement Lepep comme de notre Commission électorale. Nous, à Democracy Watch, ne sommes que de simples citoyens, osant vouloir apporter, en guise de contribution à l’édification d’un pays Maurice plus responsable, l’humble pierre de notre réflexion hebdomadaire.
Democracy Watch a déjà planché sur cette nécessité de redessiner les limites de nos circonscriptions électorales. Nous osons les rappeler, étant sous l’impression que nos précédentes suggestions sont tombées dans l’oreille de gouvernements successifs sourds, muets, léthargiques, désespérants. Voici en vrac nos suggestions dûment renouvelées.
- Nous oserons encore prier notre Commission électorale de solliciter les suggestions de simples citoyens que cette question préoccupe vivement. Cet exercice comprend bien sûr la nécessité de passer en revue les articles d’opinion parus dans notre valeureuse presse écrite sur cette question pendant, disons, le lustre écoulé.
- Democracy Watch invite humblement notre Commission électorale à exiger de nos dirigeants la plus grande flexibilité en la matière. Pourquoi serons-nous indéfiniment prisonniers des 21 circonscriptions que nous imposent nos maîtres colonialistes anglais avant le 12 mars 1968 ? Qu’on ne vienne surtout pas nous parler d’intangibilité sous prétexte qu’il faut une majorité des trois quarts pour amender certaines clauses constitutionnelles. Les présents locataires de l’Hôtel du Gouvernement disposent, depuis le 10 décembre 2014, de cette majorité. Avec un minimum de diplomatie politique, sinon militante, nous pouvons même aspirer à une unanimité parlementaire ou presque.
- Nous devons viser à un nombre moyen d’électeurs par circonscription, ou mieux encore à un nombre moyen d’électeurs, sinon de votants, par député. Cette alternative nous permettra d’avoir un nombre variable de députés par circonscription, dépendant du nombre de ses électeurs.
- Nous avons intérêt à tenir compte des réalités et surtout contraintes géographiques et sociales de nos circonscriptions. Nous reviendrons plus loin sur ce sujet.
- Notre Commission électorale doit tout faire pour favoriser, lors de Législatives, un résultat électoral le plus proche possible de la répartition ethnique de notre population afin que tous, majorité comme minorités, soient adéquatement représentés.
- Nous pouvons amender notre Constitution et parvenir ainsi à un nombre plus flexible de députés correctifs. Cela permettra à notre Commission électorale de donner plus facilement satisfaction à nos compatriotes les plus sensibles à cette question de juste répartition ethnique de nos députés.
- Le découpage colonialiste et donc anglais de nos 20 circonscriptions à l’île Maurice ne tient pas compte de nos contraintes géographiques, en supposant que ces disparités physiques n’aient pas des origines ethniques ou politiques.
- Cela dit, Democracy Watch ose suggérer, comme suit, un possible redécoupage :
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Circonscriptions
No 1 : Petite- Rivière-GRNO- Pointe-aux-Sables No 2 : Port-Louis Sud-Pailles-Cassis No 3 : Plaine-Verte No 4 : Terre-Rouge-Roche-Bois-Sainte-Croix-Baie-du Tombeau No 5 : Triolet-Pamplemousses-Montagne Longue No 11 : Rose-Belle-Plaine-Magnien-L’Escalier-Midlands No 12 : Mahébourg-Vieux Grand Port. No 13 : Rivière des Anguilles Chemin-Grenier-Baie du Cap No 14 : Rivière Noire-Bambous. No 15 : Vacoas-Henrietta-La Caverne No 16 : Phoenix-Eau-Coulée-Mangalkan No 17 : Curepipe-Curepipe Road No 18 : Quatre-Bornes-Belle-Rose-Palma-Cité Kennedy-La Source No 19 : Rose-Hill-Stanley No 20 : Beau-Bassin-Coromandel et éventuellement Albion. </div> Nous pensons que les circonscriptions Nos 6 à 10 n’ont pas besoins de modification majeure. L’objectif de tout redécoupage électoral demeure de respecter le vœu de l’électorat dispersé mauricien et l’aider à se recentrer sur des centres-piliers administratifs existants ou à créer et qui peuvent être La Tour Koenig (1), Bell-Village (2), Plaine-Verte (3), Terre Rouge (4), Triolet (5), Grand-Baie ou Goodlands (6), Rivière-du-Rempart (7), Saint-Pierre (8), Centre-de-Flacq (9), Montagne-Blanche (10), Rose-Belle (11), Mahébourg (12), Surinam (13), Rivière-Noire (14), Vacoas (15), Eau-Coulée (16) Curepipe (17), Quatre-Bornes (18), Rose-Hill (19) Beau-Bassin (20). Tout cela doit se faire avec toute la flexibilité voulue. [row custom_class=""][/row]Publicité
Comment fera Soodhun pour distinguer un ancien squatter d’un nouveau ?
[panel contents="Showkatally Soodhun : Une situation durable et humaine pour les squatters de Port Louis (Samedi Plus du 5 septembre 2015). Les nouveaux squatters ne seront pas tolérés, promet Soodhun (Week-End du 6 septembre 2015)" label="Textes" style="success" custom_class=""] [row custom_class=""][/row] Commentaire: Democracy Watch part, ici, du point de vue que les Terres de l’État, anciens Crown Lands, sont le bien immobilier de tous les Mauriciens, et plus particulièrement de nous, contribuables et consommateurs, sinon celui des enfants de nos enfants dont nous sommes les locataires. C’est dire qu’ils auront, à l’avenir, le droit de nous réclamer des comptes sur la moindre parcelle de ce bien public, de ce bien commun, dont nous sommes seulement les usufruitiers. Cela nous donne le droit, au nom des enfants de nos enfants, de demander des comptes sur la gestion de la moindre parcelle des terres de l’État, de nos terres. Nous savons que trop que le fléau des squatters, comme celui de nos marchands de rue, n’est que le triste résultat d’une incapacité chronique de nos dirigeants politiques, depuis des lustres, sinon avant même l’Indépendance, de mettre fin à une situation, chaque jour plus chaotique, permettant tristement à des plus malins, moins scrupuleux que d’autres, de confisquer, à leur usage personnel, des terres appartenant à tous, y compris nos voies publiques. Voici une autre dégradation, contre laquelle nos dirigeants sont d’une impuissance décourageante. Elle concerne l’effet boule de neige de pareils fléaux. La léthargie proverbiale de nos gouvernements successifs est désespérante invitation à récidive. Chaque squatter, chaque marchand de rue, contre lequel nos dirigeants se révèlent tristement impuissants et qu’ils amnistient généreusement à nos dépens, entraîne d’autres personnes par dizaines à suivre leur mauvais exemple, à profiter davantage des léthargies gouvernementales et ministérielles.
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