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CWA : la Consumer Advocacy Platform dit non à la privatisation

CWA

La Consumer Advocacy Platform (CAP) dit non à la privatisation de la Central Water Authority (CWA). La plateforme a émis un communiqué en ce sens, ce lundi 9 avril. 

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La CAP estime inacceptable qu’un service opérant dans une situation de monopole soit confié à des operateurs privés, dont la motivation principale réside uniquement dans la récolte de profits. Une augmentation excessive de l’eau pourrait priver certains consommateurs d’accès à l’eau. Ils se trouveraient dans l’impossibilité de payer pour ce service vital. 

Pour la CAP, la véritable raison derrière la privatisation, «déguisée en partenariat stratégique, est l’incompétence avouée de la CWA» de fournir de l’eau 24/7. Celle-ci n’étant pas équipée et manquant d’expertise, l’intervention d’une compagnie étrangère experte serait nécessaire, selo la CAP. 

La CAP estime qu’une augmentation des tarifs de l’eau est une provocation, à l’heure où la promesse de l’approvisionnement en eau 24/7 n’est pas encore réalisée et où les fuites entraînent des pertes de plus de 50 % de l’eau dans les tuyaux. Une telle éventualité, annoncée par le ministre des Services publics pour préparer l’opinion publique, ne devrait pas être à l’ordre du jour. 

La plateforme souligne que la CWA doit relever les défis comme éliminer les fuites, assurer une meilleure gestion quotidienne et fournir l’eau 24/7. Toutefois c’est au niveau du captage et du stockage de l’eau, comme l’a souligné une étude de l’université de Maurice, que des mesures énergiques devraient être prises. Or la CWA n’est pas responsable de la construction de réservoirs.

 

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