Faits Divers

Cour intermédiaire : loup jugé coupable de chasse illégale de cerf

Il chassait au domaine Lolo, sans le consentement du propriétaire. Jean Stevy Hervel Lagamelle, alias Loup, a été reconnu coupable le jeudi 26 octobre de chasse illégale. Sa sentence sera prononcée ultérieurement.

Publicité

Jean Stevy Hervel Lagamelle, habitant de Le Bouchon, surnommé Loup, a été jugé coupable le jeudi 26 octobre en cour intermédiaire. Il était poursuivi pour avoir, le 6 juillet 2013, au domaine Lolo, Nouvelle-France, chassé illégalement un cerf. Le motif : le propriétaire des lieux n’a jamais consenti à cette chasse. L’accusé, bien qu’ayant fait des aveux à la police, a plaidé non coupable.

Le domaine se trouve au milieu d’un champ de canne. Selon ses aveux, l’accusé était accompagné de deux complices dans l’affaire, dénommés Pramen et Nathan. Les trois compères avaient accédé au domaine en passant sous une clôture métallique.

Le dénommé Pramen avait abattu un cerf dans la chasse. Tous trois ont ensuite découpé le gibier. Ils ont porté les morceaux jusqu’à la grille mais ils n’ont pu passer avec le gibier. Ils sont alors revenus sur leurs pas pour déposer les restes de la bête près de la clôture où ils ont accédé au domaine.

« Aveux non contestés »

En cour, une accusation de « hunting wildlife on land owned by another person, without the owner’s consent » a été retenue contre Jean Stevy Hervel Lagamelle. Ce délit passible d’une amende n’excédant pas Rs 50 000 et d’une peine de prison maximale de trois ans. Le procès a été ajourné au 31 octobre pour permettre à l’accusé de déposer une lettre de son avocat pour arrêter une date pour les débats sur la sentence.

La magistrate Adila Hamuth a soutenu que l’accusation dans cette affaire repose essentiellement sur les aveux de l’accusé. La cour note que « les aveux de l’accusé à la police n’ont pas été réfutés» et que « des aveux sont les meilleures preuves qui puissent être admises ». La cour souligne que l’accusé a « agi de concert avec deux amis pour commettre le délit ». « Le tribunal ne peut que déduire qu’ils n’avaient pas obtenu le consentement du propriétaire », résume la magistrate.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !