Correspondance officielle à la FSC : pas d’enquête sur Sobrinho au Portugal

Les autorités portugaises ont informé la Financial Services Commission que le multimilliardaire Alvaro Sobrinho n’est pas concerné par l’enquête menée sur le procureur Orlando Figueira pour corruption.

Alvaro Sobrinho ne sera pas inquiété par les autorités portugaises. La Financial Services Commission (FSC) a eu la confirmation officielle que le multimilliardaire n’est nullement concerné par l’enquête menée au Portugal sur le procureur Orlando Figueira. Ce dernier a été appréhendé sous une accusation de pot-de-vin d’un million d’euros pour faire rayer des affaires, incluant celles remontant à 2011, contre l’ancien président de la banque Banco Espirito Santo d’Angola, Alvaro Sobrinho.

La FSC avait réclamé des explications auprès des autorités portugaises. Elle est désormais en présence d’une correspondance officielle faisant état de l’exemption d’Alvaro Sobrinho dans cette enquête. Entre-temps, le 2 mars, l’institution régulatrice des services financiers à Maurice avait opté pour le gel des permis de Global Business et d’Investment Banking octroyés aux compagnies de l’Angolais. Ce dernier est également le fondateur de Planet Earth Institute.

L’homme d’affaires s’expliquera

Le multimilliardaire angolais est attendu à Maurice le jeudi 9 mars. Il compte fournir des explications à la presse sur les allégations formulées contre lui. Alvaro Sobrinho avait lancé le Planet Earth Institute en partenariat avec la présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim.

Il a fait l’objet de quelques enquêtes pour blanchiment d’argent allégué avant que l’affaire du procureur Orlando Figueira ne fasse surface en février dernier.

Ivan Collendavalloo : « L’image de Maurice auprès des investisseurs est égratignée »

Le vice-Premier ministre et ministre de l’Énergie et des Services publics s’en est pris à la presse après que le nom de son fils ait été mentionné dans l’affaire Álvaro Sobrinho. Selon lui, cette histoire a été montée de toutes pièces et égratigne l’image de Maurice auprès des investisseurs étrangers. « Les histoires de voitures publiées dans la presse sont fausses. Mon fils aurait bien voulu rouler en Jaguar mais ce n’est pas le cas », a-t-il lâché.