Contrôle technique des véhicules: ce que les équipements de pointe vont vérifier

Le mois prochain aura lieu la ‘soft opening’ des trois centres de ‘fitness’ privés. Les nouveaux appareils accorderont une attention particulière à six éléments.

Les nouveaux centres de fitness vont-ils examiner plus de 100 détails différents sur les véhicules ? C’est la question qui intrigue certains automobilistes depuis qu’il a été annoncé que ces centres seront en opération à partir du 15 août. C’est le conseiller spécial du ministère des Infrastructures publiques en sécurité routière, Daniel Raymond, qui a semé un vent de panique en faisant une déclaration en ce sens.

Toutefois, au niveau de la National Transport Authority (NTA), on tente de rassurer en précisant que la plupart de ces tests seront faits visuellement.

Les nouveaux appareils à la pointe de la technologie qui examineront les véhicules accorderont une attention particulière à six éléments : les émissions des pots d’échappement, les roues, la suspension, les freins, les phares et les potentielles fuites d’huile.

Il suffit que le véhicule échoue à un seul de ces critères pour qu’il n’obtienne pas son certificat de fitness. Le véhicule sera ensuite soumis à l’examen visuel, identique à ce qui est pratiqué actuellement aux centres gérés par la NTA à Plaine-Lauzun et Forest Side.

Nando Bodha, le ministre du Transport et des Infrastructures publiques, a présidé une réunion avec les promoteurs des trois centres de fitness privés lundi 27 juin. Les représentants de SGS (Forest Side), Autocheck (Plaine-Lauzun) et Eastern Vehicle Examination Centre (Laventure) ont clarifié les derniers points en suspens avant le soft opening qui se fera le mois prochain.

Dans un communiqué émis lundi, le ministère résume les avantages de la privatisation, chiffres à l’appui : la capacité des trois centres passera à vingt lanes plutôt que six actuellement et ils seront ouverts huit heures par jour du lundi au samedi. Ces nouveaux horaires devraient permettre aux centres d’examiner 1 200 véhicules par jour, contre 800 actuellement.