Avec ou sans passeport mauricien, les expatriés ont bien de raisons de préférer travailler à Maurice. D’abord en raison du coût de la vie qui est le plus abordable parmi les 210 destinations répertoriées par Mercer, société internationale d’experts-conseils en ressources humaines. Elle place Maurice, plus précisément Port-Louis la capitale, à la 161e place, selon son classement 2018.
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La ville de Winston Salem de l’État américain de Caroline du Nord, se retrouve à la même position.
La capitale canadienne Ottawa figure tout juste avant Port-Louis qui est talonnée par Istanbul. Beaucoup plus haut dans le classement des villes africaines les plus chères pour les expatriés, on retrouve, au niveau international, Luanda la capitale angolaise, à la sixième place. Elle est suivie de N’Djaména au chad à la 8e position. La capitale du Gabon, Libreville se situe à la 18e place et précède Brazzaville au Congo.
L’étude de Mercer révèle que Hong Kong est en pôle position cette année comme ville la plus chère du monde pour les expatriés, détrônant du coup Luanda.
Tokyo et Zurich arrivent en deuxième et troisième positions respectivement, tout juste avec Singapour. C’est ainsi que quatre des villes les plus onéreuses pour les travailleurs étrangers se trouvent désormais en Asie, une mouvance qui s’est confirmée au fil des ans.
« Avec les évolutions technologiques et l’importance grandissante d’une main- d’œuvre de plus en plus branchée à l’échelle planétaire, le déploiement des talents reste un élément clé de la stratégie des multinationaux. La mobilité de la main-d’œuvre permet aux organisations d’arriver à une plus grande efficacité, l’utilisation de meilleures compétences pour réussir des rendements conséquents sur des projets internationaux impose une sérieuse étude des rémunérations des expatriés », avance Ilya Bonic, de Mercer’s Career Business.
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