Alliance Nationale - Ezra Jhuboo : «Je me concentre sur les grands sujets d’actualité»
Ezra Seewoosunkur Jhuboo, aussi connu comme Ezra Jhuboo, est candidat pour les prochaines législatives dans la circonscription No. 14, Savanne/Rivière-Noire. Cet homme d’affaires connait cette circonscription pour avoir été élu en 2014. Son objectif est de continuer d’être à l’écoute des habitants et de moderniser la circonscription.
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Comment se passe la campagne ?
Nous recevons un accueil chaleureux dans tous les endroits, que ce soit dans les foires à Chemin-Grenier et Surinam. Cela confirme l’envie du peuple de se libérer de ce régime et de respirer enfin. J’ai deux colistiers formidables. J’ai travaillé pendant plus de deux ans et demi avec Mahen Goondeea. Nous avons fait un excellent travail et nous avons pris le temps de nous connaître. Cela se passe très bien entre nous et aussi avec Véronique du PMSD.
Votre opinion pour ceux n’ayant pas obtenu d’investiture ?
J’ai une pensée spéciale pour tous ceux qui n’ont pas obtenu d’investiture et pour ceux qui nous ont aidés pendant ces quatre dernières années. Je pense, notamment à Jean-Noël Sandian, mais je sais qu’il va continuer à nous soutenir pendant la campagne.
Quelles sont vos priorités pour cette circonscription ?
Nous avons des enjeux importants pour cette circonscription : logements, emplois, infrastructures, le social, le combat contre la drogue et l’aménagement des plages. Ils sont tellement plus importants que les palabres. Je me concentre sur les grands sujets d’actualité qui concernent les habitants de cette circonscription.
MMM - Raveen Jugurnauth : «Je ne fais pas de distinction entre les communautés»
Shridhur Jugurnauth, aussi connu comme Raveen Jugurnauth, est à sa première participation à une élection générale. Depuis 1993, il a été élu à plusieurs reprises comme président du Conseil de District de Grand-Port/ Savanne.
Pourquoi avoir choisi le MMM pour vous porter candidat ?
Le MMM est le seul parti qui a un leader, en la personne de Paul Bérenger, qui peut remettre ce pays sur les rails. C’est un parti discipliné et notre campagne est civilisée.
Quelles sont vos priorités pour cette circonscription ?
Nous connaissons les problèmes auxquels font face les habitants de la circonscription Savanne/Rivière-Noire et nous leur apportons volontairement notre aide. Nous prenons la responsabilité de réaliser certaines tâches pour ces personnes et nous le ferons avec plaisir. Je ne fais pas de distinction entre les communautés.
Face aux critiques de vos adversaires, qu’avez-vous à dire ?
Je suis un membre du Conseil de District et à aucun moment donné pendant ces cinq dernières années, j’ai vu les élus de la circonscription venir discuter des problèmes de la région avec les habitants. Ces derniers font face à divers problèmes, particulièrement l’insécurité causée par les drogués. Contrecarrer ce problème fait partie de nos priorités. Concernant les jeunes, ces derniers ont besoin d’espaces sportifs pour ne pas tomber dans les fléaux de la drogue, tandis que les habitants sont privés des services d’un hôpital. Ils sont obligés d’aller à l’hôpital Victoria qui est loin et il est grand temps de leur offrir un service de qualité.
Alliance Morisien - Prakash Ramchurrun : «Miser sur la jeunesse»
Pensez-vous que votre première participation à une élection peut jouer contre vous ?
Sûrement pas. Il y a beaucoup de politiciens qui ont commencé jeunes, dont le ministre Soodesh Callichurn et Ravi Yerrigadoo. Tout comme eux, moi qui me suis engagé dans la politique depuis 2014, je compte m’investir à fond. Aux personnes qui pensent que je suis trop jeune, je leur dis ceci : je peux mieux faire que mes détracteurs.
Quel regard jetez-vous sur vos concurrents principaux ?
Nos adversaires sont en train de faire la « politique de l’argent ». C’est triste et malsain. Une fois les élections gagnées, ils disparaissent. Bon nombre d’entre eux sont nés avec une cuillère en or dans leur bouche. Nous n’allons pas tomber dans la bassesse et comptons gagner ces élections par nos propres moyens avec nos efforts.
Quelles sont vos priorités pour la circonscription No. 14 ?
Nous avons énormément de projets pour la circonscription comme la construction de gyms à ciel ouvert et des centres de loisirs afin d’empêcher les jeunes de sombrer dans les fléaux. Je mise beaucoup sur la jeunesse pour laquelle j’ai une vision. Certains projets ont déjà débuté, mais d’autres n’ont pu être réalisés, car cette circonscription a longtemps été sous la coupe de l’opposition. Nous sommes confiants que nous allons être dans le gouvernement et qu’avec notre colistier Alan Ganoo, qui sera dans le front bench, nous allons pouvoir réaliser beaucoup de projets et il y a tant d’autres qui sont déjà en cours ou achevés. Ce sont, entre autres, le marché de Chemin-Grenier qui doit être mis en chantier sous peu ; un centre social et un village hall à Baie-du-Cap et Coteau-Raffin respectivement qui sont déjà achevés ; un centre de récréations à Pomponnette sur le point d’être achevé. En sus de cela, il y a la construction de six hôtels à Bel-Ombre, St-Félix, Les-Salines et à Tamarin.
Candidat indépendant - Jean-Jacques Arjoon : «C’est la liberté qui prime…»
Jean-Jacques Arjoon est un artiste, un enseignant et un habitant de Tamarin. Il se présente aux prochaines élections comme candidat indépendant pour rappeler aux élus leur engagement pris auprès de l’électorat.
Qu’est-ce qui vous motive à vous porter candidat pour ces élections ?
Après analyse des dernières élections, je trouve que les mêmes choses reviennent. Les candidats disparaissent après avoir été élus. Ils font leur entrée avec certes de bonnes intentions, mais une fois élus, ils se laissent gagner par d’autres responsabilités. Donc avec cela en tête, je me suis aligné comme candidat indépendant et je me suis dit qu’il faut quelqu’un qui puisse avoir un pied à terre et interpelle les autres candidats qui se sont présentés lors des élections.
Quelles sont vos priorités pour la circonscription ?
J’ai beaucoup d’idées pour la circonscription. En tant qu’artiste, je déplore le niveau de l’art dans la région et également le niveau de l’éducation qui reste très bas. Ceux qui arrivent à se trouver une place quelque part, c’est par chance, alors que dans d’autres milieux cela est tout naturel que tout le monde puisse terminer normalement son cycle d’étude. À l’ouest ce n’est pas le cas, beaucoup y arrivent par chance.
Pourquoi vous n’avez pas rejoint une des alliances engagées ou autre parti dans les élections pour vous porter candidat ?
Peut-être parce qu’ils sont trop grands pour moi… Cependant, pour moi c’est la liberté qui prime. Grâce à celle-ci je pourrais m’approcher des élus qui ne retournent pas vers le peuple pour leur rappeler d’honorer l’engagement qu’ils ont pris.
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