Choix du nouveau Président - Ivan Collendavelloo : «Je ne sais pas si le ML aura son mot à dire»

Le Premier ministre adjoint et leader du Muvman Liberater (ML) entretient le flou autour de la question de savoir s’il compte ou non discuter avec le Premier ministre du choix du nouveau président de la République. Ivan Collendavelloo participait à la pose de la première pierre d’un Area Health Centre à Petite-Rivière, le jeudi 29 mars.

À une question de la presse pour savoir si le ML aura son mot à dire pour la nomination du nouveau président, Ivan Collendavelloo a répondu : « Mo pa kone. Mo pankor mazinn sa. Kan mo mazinn sa, mo ava dir ou. » Il entretient donc le flou après la démission d’Ameenah Gurib-Fakim qui avait bénéficié du soutien du ML pour devenir chef d’État.

Au sujet de la commission d’enquête mise sur pied par le Premier ministre sur l’ex-Présidente, Ivan Collendavelloo a indiqué que ce dernier a déjà donné son point de vue. « Dan bann zafer koumsa, mo trouv point de vue Premye minis. » Le leader du ML a ajouté qu’il n’a pas pris connaissance des retombées des rapports sur l’affaire Youshreen Choomka et Vijaya Sumputh.

Notation de Moody’s

Du côté de la Santé, le ministre Anwar Husnoo a commenté les conséquences qu’a eues la panne d’un simulateur en radiothérapie à l’hôpital de Candos pour les patients atteints du cancer. « Cet appareil a été installé il y a 20 ans. Le précédent gouvernement n’a rien fait et lorsque cet appareil lâche, ils nous blâment. Nous avons sollicité l’Inde et l’Afrique du Sud pour changer les pièces. Hélas, elles ne sont plus disponibles. Notre priorité reste la guérison des patients. »

Le ministre Anil Gayan déplore, lui, la « campagne de la presse menée contre le gouvernement ». Il a cité l’affaire Sobrinho/Ameenah Gurib-Fakim. « Moody’s nous a rassurés dans le secteur financier, contrairement à ce que dit la presse sur notre secteur financier qui aurait pris un sale coup avec cette affaire. Lapres zet labou. »