Live News

Campagnes électorales - SAJ: « Les bases n’ont pas leur place en démocratie »

Le Premier ministre n’est pas favorable à l’utilisation des ‘baz’ lors des campagnes électorales.
Va-t-on vers une interdiction pure et simple des « baz » lors des campagnes électorales ? Sir Anerood Jugnauth (SAJ) ne donne pas de réponse catégorique à cette question, mais il affirme que cela pourrait être considéré dans le cadre de la réforme du système électoral. Dans une réponse écrite déposée au Parlement vendredi, le Premier ministre indique qu’en ce qui « concerne la révision de l’utilisation de ce qu’on appelle des baz, durant les campagnes électorales, je dois dire que je suis totalement contre cette pratique. Je considère qu’elle n’a aucune place dans une démocratie moderne. » SAJ a insisté sur le fait que le code de conduite émis par l’Electoral Supervisory Commission demande aux candidats d’éviter l’aménagement de ces structures occasionnelles. Mahen Jhugroo voulait aussi savoir si ce code de conduite, appliqué depuis l’élection partielle de Quartier Militaire/Moka en mars 2009, aurait force de loi. Une fois de plus, le chef du gouvernement n’a pas donné de réponse catégorique. Mais il a laissé entendre que, dans le monde, « les opinions sont divisées à ce sujet ». Il cite l’exemple de l’Inde où il y a eu une tentative de rendre obligatoire l’adhésion à un code de conduite durant les élections générales : elle serait, par la suite, revenue sur sa décision. « Beaucoup de juridictions pensent qu’un code de conduite ne devrait pas être une obligation légale, car il est généralement admis que la sanction morale de l’opinion publique suffit. »

Panama Papers: la Financial Intelligence Unit enquête

Des noms de Mauriciens pourraient se retrouver sur les listes parues dans les ‘Panama Papers’. La Financial Intelligence Unit (FIU) s’est saisie de l’affaire. Elle effectue des vérifications pour établir s’il y a eu fraude ou pas. Si c’est le cas, elle souhaite en déterminer le montant et les auteurs. C’est ce qu’a indiqué le Premier ministre sir Anerood Jugnauth, dans un document déposé au Parlement vendredi. Cela fait suite à une question parlementaire de l’élu MMM Reza Uteem. « La FIU se penche sur les cas mentionnés dans les ‘Panama Papers’. Elle m’a informé que son enquête n’est pas encore bouclée », affirme le chef du gouvernement. Il précise qu’en vertu « de l’article 30(2) de la ‘Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act 2002’, la FIU n’est pas autorisée à divulguer ces informations au public ». S’il y a eu offense, la FIU remettra son rapport aux autorités concernées : la commission anticorruption, la police, la Mauritius Revenue Authority ou la Banque de Maurice. Depuis le 3 avril, des articles sont publiés par l’International Consortium of Investigative Journalists, en se basant sur 11,5 millions de documents confidentiels provenant du cabinet d’avocats Mossack Fonseca. Elles contiennent des informations sur 214 000 sociétés offshore et leurs propriétaires, dont des dirigeants politiques, des milliardaires, des sportifs et des célébrités. Dans certains cas, ces sociétés-écrans sont utilisées à des fins d’évasion fiscale ou de blanchiment d’argent.
Publicité
 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !