La magistrate Naveena Parsuramen doit-elle ou non présider le procès intenté à Sada Curpen poursuivi pour blanchiment ? C’est la question sur laquelle doivent se pencher les avocats de la poursuite et de la défense. Si le procès a été appelé le lundi 5 mars en cour intermédiaire devant la magistrate, cette dernière a toutefois indiqué aux hommes de loi qu’elle avait représenté la poursuite dans le passé dans le cadre d’un procès intenté à Sada Curpen pour possession de Subutex.
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Naveena Parsuramen a expliqué que ce n’est qu’après avoir parcouru les multiples dépositions du prévenu qu’elle s’est rendu compte qu’elle avait mené le procès en tant que représentante de la poursuite. Elle a soutenu qu’elle n’est nullement embarrassée professionnellement.
Mais elle a tenu à informer la défense et la poursuite de cet élément. La magistrate a demandé aux avocats de prendre une décision à la suite de sa déclaration. L’affaire sera de nouveau appelée le 13 mars, en attendant que les deux parties se prononcent sur le sujet.
Sada Curpen, la quarantaine, est accusé d’avoir été en possession de 28 800 euros et Rs 43 550 lorsqu’il a été interpellé le 7 mars 2010 à l’aéroport de Plaisance. Son interpellation est intervenue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Denis Fine. C’est en fouillant les valises de Sada Curpen que les officiers de la brigade antidrogue ont trouvé les sommes d’argent.
Un chèque de Rs 450 000 avait également été retrouvé sur lui. La police lui reproche aussi d’avoir été en possession de Rs 285 000, le 9 mars 2010, à Terre-Rouge.
Sada Curpen plaide non coupable. Il est défendu par Me Assad Peeroo, alors que la poursuite est représentée par Me Asha Ramano-Egan.
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