Joe Rosun dit ne pas comprendre ce qui s’est passé ce soir-là. Il affirme que plus tôt jeudi, son fils cadet Bhavish Rosun et lui étaient ensemble. « Monn bwar enn peg ek li (Bhavish ; NdlR). » Il ajoute qu’il s’est ensuite absenté. En revenant vers 20 heures, il aurait vu un attroupement devant la maison. « J’ai aperçu des policiers. En m’approchant, j’ai appris que mon fils avait été abattu par balle. »
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Il soutient que son fils n’était pas quelqu’un de violent. « Sheena et Bhavish, comme tous les couples, se disputaient. Mais mon fils ne s’était jamais montré aussi violent envers sa femme et ses deux enfants », défend le père. Ce que confirme une tante : « Li ti enn bon zanfan. »
Or, aux dires de certaines personnes de la localité, le jeune homme était quelqu’un d’impulsif. « Il avait du caractère. Il pouvait se montrer agressif », confie un voisin. Bhavish Rosun n’était d’ailleurs pas inconnu des services de police. Il avait été arrêté plusieurs fois pour divers délits, dont celui de violence domestique.
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