L’aîné des « Jumeaux » Bhoyroo, Diop Kondo, a obtenu la grâce présidentielle pour deux condamnations dont il a écopé en 2011 et 2012. Le directeur de la compagnie Twins Security dit avoir changé de vie et se consacre désormais à sa famille et à son business.
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«The Commission on the Prerogative of Mercy has been to order that a free pardon be granted to you. » C’est ce qui ressort d’une lettre de la Commission de pourvoi en grâce et datée du 26 mars. Diop Bhoyroo se réjouit de cette décision. « C’est une pétition que j’avais envoyée à la Présidence. Cette initiative revient à l’enseignant de mon cours sur l’aspect sécurité », confie-t-il au Défi Quotidien.
Cet habitant de Camp-Levieux avait été arrêté et poursuivi pour avoir utilisé une arme à feu pour résister à son arrestation en octobre 2008 à Bois-des-Amourettes. Cela pendant qu’il était en cavale avec son frère Yannick Bhoyroo. Alors qu’il était en liberté provisoire en 2011, il a été de nouveau arrêté pour n’avoir pas respecté les conditions de sa remise en liberté conditionnelle. En 2012, il avait écopé de neuf mois de prison.
Contrat MFA
Aujourd’hui, Diop Bhoyroo affirme être devenu un autre homme et que cette grâce présidentielle obtenue le prouve. « Les services de renseignements de la police ont rédigé un rapport sur moi. Les responsables de la Commission de pourvoi en grâce ont trouvé que je suis un autre homme. Aujourd’hui, j’ai ma famille et ma compagnie de sécurité. Je suis satisfait de cette grâce, car je pourrai exercer aisément et décrocher d’autres contrats de sécurité, surtout pour les grands événements à venir. »
Qu’en est-il de ses antécédents judiciaires et de sa dernière arrestation, il répond : « J’ai été victime d’une répression politique. Tout le monde connaît ma couleur politique. Je ne souhaite pas en parler à nouveau. Quant à mon arrestation intervenue à Saint-Pierre en 2014, je n’y suis pour rien. J’étais à un rassemblement politique et j’ai simplement accompagné un ami à Saint-Pierre. Je veux tourner la page et commencer une nouvelle vie. D’ailleurs, j’ai décroché le contrat de sécurité pour la ligue de football organisée par la Mauritius Football Association (MFA) depuis l’an dernier », confie Diop Bhoyroo.
Des antécédents
Blanchi pour possession d’arme à feu
L’aîné des frères Bhoyroo était poursuivi en 2008 avec sept autres personnes pour séquestration, agression et possession d’arme à feu et de munitions. Diop Bhoyroo était accusé par Christophe Antoinette, le 26 septembre 2006. L’Acting Magistrate Neerooa l’a blanchi, le 31 mai 2011, des accusations de possession d’arme à feu sans licence ; de possession de munitions sans licence.
Les « Jumeaux » wanted
Diop Kondo Bhoyroo a fait parler de lui en 2008. Âgé de 26 ans, son frère Yannick (24 ans) et lui étaient activement recherchés par la police. Les agents soupçonnaient les « Jumeaux Bhoyroo » de séquestration et d’assassinat de Judex Bhoyroo à La Chaumière. Une chasse à l’homme à Bois-des-Amourettes/Ferney a permis à la police de les capturer. Lors de son arrestation, Diop Bhoyroo a été pris une balle.
Fusillade à Saint-Pierre
C’était sa dernière arrestation. Diop Bhoyroo était la 14e personne arrêtée par la Criminal Investigation Division de Moka, dans le cadre de l’enquête policière sur le meurtre de Yogen Velangany, le samedi 19 avril 2014. Un témoin avait balancé son nom dans cette affaire.
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