Un habitant de Pereybère a comparu, le mercredi 29 novembre, en cour intermédiaire. Il est poursuivi sous deux accusations d’attentat à la pudeur et une accusation de relations sexuelles avec une mineure. Au moment des faits, le prévenu était âgé de 13 ans.
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Une comparution qui a lieu 30 ans après les faits. Un habitant d’Allée-des-Mouettes, Morcellement Swan, Pereybère, âgé de 42 ans, a comparu, le mercredi 29 novembre. Il est poursuivi pour des faits commis en 1986 et 1988. Au moment des faits, le prévenu était âgé de 13 ans.
Sous la première accusation, le Nordiste est poursuivi pour avoir, en décembre 1986, sur la route Royale, commis des attouchements sur une fillette de 7 ans. Sous la deuxième, il lui est reproché d’avoir eu des relations sexuelles avec la fillette. Sous la troisième accusation, il est poursuivi pour avoir, en 1988, commis des attouchements sur la fillette sur la plage publique de Trou-aux-Biches.
L’affaire a été rapportée à la police plusieurs années après que la victime est devenue majeure. Le procès a été logé en cour intermédiaire en 2015. Le prévenu plaide non coupable, il est défendu par Me Gavin Glover, Senior Counsel. La poursuite est représentée par Me Ram Rammaya, Senior State Counsel. Le procès est présidé par la magistrate Niroshini Ramsoondar.
Le Dr Boolell comme témoin
Mercredi 29 novembre, la défense a appelé le Dr Satish Boolell, ex-médecin légiste en chef. Il est appelé en sa qualité de témoin expert quant aux procédures policières.
Il ressort que la victime présumée avait été examinée par deux médecins du privé dans le passé. Le Dr Satish Boolell a soutenu qu’en 1986, il travaillait déjà comme médecin de la police. Il a soutenu qu’un médecin du privé a le devoir de signaler, à la police, tout cas suspect d’abus sexuel suivant un examen médical d’une mineure.
Contre-interrogé par Me Ram Rammaya sur la procédure prévue pour que les médecins du privé rapportent un cas suspect à la police, le Dr Satish Boolell a répondu que ces médecins doivent écrire à la police, alors que d’autres médecins préfèrent « mettre les parents des victimes d’abus sexuels devant leurs responsabilités et les inciter à porter plainte ».
Le témoin a révélé que durant ses 25 ans de carrière dans la police, il faut compter 1 000 cas au moins où des médecins du privé ont rapporté des cas d’abus de leurs patients mineurs à la police.
L’affaire a été ajournée au 30 janvier 2018.
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