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Arrêtée avec un faux passeport : la veuve d’un politicien zimbabwéen cherche asile

Photo d'illustration.

Les services de l’Immigration ont sur les bras le cas d’une Zimbabwéenne âgée de 36 ans, en quête d’asile politique à Maurice. Elle a été trouvée en possession d’un faux passeport et a été arrêtée à sa descente d’avion à l’aéroport international SSR, Plaisance le samedi 19 mai.

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Pourtant, c’est avec le même passeport que Shuvai Mikachi a pu débarquer précédemment à Maurice, le 3 mai. Elle y a séjourné jusqu’au jeudi 17 mai avant de reprendre l’avion à destination de Dubayy. C’est à l’aéroport de Dubayy que les autorités ont découvert que la Zimbabwéenne était en possession d’un faux passeport. La décision de la déporter vers Maurice a été ainsi prise.

Le département de l’Immigration a alors intercepté la Zimbabwéenne dès qu’elle a de nouveau foulé le sol mauricien le 19 mai. Lors de son interrogatoire par les officiers du Passport & Immigration Office, elle a expliqué les raisons de son geste. La jeune femme dit avoir été mariée à un homme politique zimbabwéen. En 2016, alors que son mari était dans l’opposition, celui-ci a été assassiné. Depuis, elle a reçu des menaces de mort. Craignant pour sa vie, elle s’est enfuie en Afrique du Sud où elle a pu se procurer un faux passeport sous le nom de Shanai Nyashany.

D’Afrique du Sud, elle a pris le vol 190 de la South African Airways à destination de Maurice. Elle a débarqué à Plaisance le jeudi 3 mai. Deux semaines plus tard, le 17 mai, Shuvai Mikachi quitte le territoire mauricien pour se rendre à Dubayy. De là, elle devait rallier l’Irlande.  La Zimbabwéenne fait face à une accusation provisoire de « making use of a forged passport » sous l’article 114 de la Passports Act. Shuvai Mikachi demande aux autorités mauriciennes de lui accorder l’asile politique et compte solliciter les Nations unies et l’International Organization for Migration. Elle dit ne plus vouloir retourner dans son pays par peur de représailles.

L’enquête est menée par l’ASP, Narendrakumar Sanil Boodhram, responsable du PIO.

 

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