Faits Divers

Armes et menottes saisies chez un récidiviste : le suspect incrimine un policier

Armes et menottes

La police a découvert des armes, des balles, des menottes, des coups-de-poing américains et un appareil à fabriquer de faux billets, lors d’une perquisition au domicile d’un récidiviste. L’habitant de Camp-Levieux a été arrêté.

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Vanessen Munisamy, un récidiviste de 35 ans, a été arrêté le mercredi 22 novembre par des limiers de la Special Squad de l’Emergency Response Service de la Western Division. Les policiers avaient perquisitionné son domicile à Camp-Levieux après avoir appris qu’il avait des armes en sa possession.

Un revolver Smith & Wesson, une quinzaine de balles, deux menottes, deux coups-de-poing américains et un appareil pour la fabrication de faux billets ont été découverts à son domicile. Il est passé aux aveux et a incriminé un policier à propos des menottes.

Le récidiviste faisait l’objet d’une surveillance depuis un mois. Les limiers ont débarqué chez lui mercredi, munis d’un mandat de perquisition. Lors d’une fouille, les policiers ont trouvé un revolver contenant six balles de calibre .38.

Reconduit en cellule 

Dix autres balles du même calibre ont été trouvées et saisies. Les policiers ont aussi découvert deux menottes, deux coups-de-poing américains et un appareil à fabriquer de faux billets.

Le prévenu a été confié à la brigade criminelle de Camp-Levieux. Interrogé par les hommes de l’inspecteur Saminaden, Vanessen Munisamy est passé aux aveux. Concernant la provenance du revolver et des six balles qu’il contenait, il prétend les avoir ramassés dans une rue à Pailles. Pour ce qui est des autres balles, il dit que quelqu’un les lui avait confiées: « Kikenn ti dir mwa rann enn servis e gard bann bal-la e li pou repran zot apre. »

Au sujet des menottes, il dit qu’il les a obtenues d’un policier. Les enquêteurs interrogeront cet agent. « Les coups-de-poing américains m’appartiennent. Je les ai gardés pour ma protection. Concernant l’appareil à fabriquer de faux billets, c’est un ami employé par quelqu’un qui gère un Ponzi Scheme qui m’a demandé de le cacher. »  Après son interrogatoire, il a comparu devant le tribunal de Rose-Hill où une accusation provisoire de possession d’armes dangereuses a été retenue contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté, il a été reconduit en cellule. L’enquête est supervisée par l’assistant commissaire Dip.

 

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