Depuis leur arrivée lundi, à bord d’un bateau en provenance de Rodrigues, 235 animaux, comprenant des bœufs, des moutons et des chèvres, ont été placés en quarantaine. Le ministère soupçonne ces animaux d’avoir contracté une infection virale à Rodrigues.
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Des échantillons de sang ont été envoyés en Afrique du Sud à des fins d’analyses. Selon le Dr Deodass Meenowa, Assistant Director livestock and veterinary division du ministère de l’Agro-industrie, les résultats devront être obtenus incessamment. « Le sort de ces animaux repose maintenant sur les résultats des analyses », indique le Dr Meenowa. Il explique que ces animaux présentent des symptômes tels que « l’érosion de la langue, le boîtement et l’écume ».
Du côté des importateurs, qui sont au nombre de 18, c’est l’incompréhension. Yasine Abdullah, qui en fait partie, affirme avoir déboursé presque Rs 400 000 pour l’importation de dix bœufs.
« Pourquoi avoir permis à ces animaux d’embarquer alors le ministère était au courant que certains bétails à Rodrigues avaient contracté cette infection ? C’est une perte sèche de Rs 380 000 », se désole l’importateur.
Or, le Dr Deodass Meenowa, du ministère, affirme qu’il a fait parvenir un communiqué à Rodrigues, le vendredi 29 juillet, demandant que l’embarquement des animaux soit repoussé. Mais il semblerait que les autorités concernées à Rodrigues auraient fait fi du communiqué et ont procédé à l’embarquement du bétail le jour suivant, soit le samedi 30 juillet.
Ashit Gungah: « On n’a aucun contrôle sur le prix du bétail »
Le ministre de l’Industrie et du Commerce Ashit Gungah a souligné, au Parlement, que son ministère s’engage à veiller à ce que des bœufs importés pour la fête Qurbani soient âgés de plus de deux ans. Sa réponse fait suite à une interpellation du député Aadil Ameer Meea. Le ministre a aussi souligné que le prix de la viande de bouc et du mouton était fixé à Rs 185 et Rs 200 le kilo respectivement. Mais en ce moment, la viande de bouc se vend à Rs 220 le kilo, alors que le prix du fret a connu une baisse. Le ministre a souligné que ses officiers se rendront dans les points de vente pour une vérification. « On n’a aucun contrôle sur le prix », avance-t-il.
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