Aucun acte de violence policière ne sera toléré, affirme le commissaire de police, Anil Kumar Dip. Il annonce qu’une enquête indépendante est en cours sur les cas supposés de torture. Il confie, de plus, qu’une révision du règlement de la Disciplined Forces Service Commission (DFSC) est à l’ordre du jour pour que les policiers reconnus coupables puissent être licenciés.
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« Je ne cautionne pas ce genre de chose. Nous ne tolérerons aucun cas de brutalité. Dès que j’ai pris connaissance des vidéos, j’ai ouvert une enquête et il y a eu des arrestations en moins de 48 heures. D’autres arrestations sont prévues », indique le commissaire de police, qui dit faire son travail « avec sincérité et professionnalisme, et sans ingérence ».
« J’envisage, sous la section 37 des DFSC Regulations, de renvoyer du service ceux qui torturent ou brutalisent des personnes. Je serai intransigeant. La population est choquée. Nous prenons les mesures qui s’imposent. Tout se fait dans la transparence. Les coupables seront traduits devant une cour de justice », poursuit-il.
Anil Kumar Dip souligne que la plupart des policiers font leur travail correctement mais qu’il y a « quelques brebis galeuses ». Il invite donc les fonctionnaires de police à ne pas se laisser décourager et à continuer de travailler avec sérieux, dans le respect de la loi et des procédures. « Ne laissez pas ébranler votre moral », lance le numéro un de la force policière. Il demande aussi aux citoyens de « ne pas diaboliser toute la police ».
L’enquête sur les actes de torture, dit-il, « est menée en toute indépendance » afin de situer les responsabilités et de présenter les coupables devant la justice pour qu’ils répondent de leurs actes. « J’ai initié une deuxième enquête suite aux propos de Me Rama Valayden affirmant qu’il avait remis une clé USB à l’ancien commissaire Servansingh. Je veux savoir ce qui s’est passé. L’enquête est séparée et indépendante. Pour qu’il n’y ait aucun conflit d’intérêts, l’officier qui était dessus a été transféré sur le champ », précise-t-il.
Il ajoute qu’il y aura des convocations et que si l’enquête démontre qu’il y a eu des failles dans le fonctionnement de la police, « ceux qui sont concernés subiront les conséquences ». « Je ne rigole pas. Je prends cela très au sérieux. Je veux envoyer un signal fort », insiste-t-il. Anil Kumar Dip soutient que justice sera faite car il y va du « droit moral de personnes et de familles qui sont traumatisées à vie ». Le commissaire se dit conscient qu’il y a des « hardened criminals » mais répète que la torture ne peut pas être utilisée pour obtenir leurs aveux.
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